Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) est un organisme public de recherche fondamentale (Etablissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la tutelle du Ministre chargé de la Recherche). Il produit du savoir et met ce savoir au service de la société.
Avec 25 000 personnes (dont 11 400 chercheurs et 13 600 ingénieurs, techniciens et administratifs), un budget qui s'élève à 2 532,779 millions d'euros TTC pour l'année 2002, une implantation sur l'ensemble du territoire national, le CNRS exerce son activité dans tous les champs de la connaissance, en s'appuyant sur 1256 unités de recherche et de service - I/ L'organisation du CNRS II/ Les spécificités culturelles et la complexité des problèmes de communication III/ Les solutions aux problèmes...
[...] "Le gouvernement abandonne la recherche publique. Nous ne serons pas complices de cette catastrophe", prévient le biologiste Alain Trautmann, porte-parole du collectif. "La ministre remplace des postes statutaires par des CDD, au nom de la souplesse. Se retrouver à plus de 30 ans, après huit années d'études et une ou deux années de post-doctorat à l'étranger, sans emploi stable, ce n'est pas de la souplesse, c'est de la précarité (Sylvain Collonge, président de la Confédération des jeunes chercheurs CJC). "Mme Haigneré se targue d'avoir revalorisé l'allocation de recherche -versée à environ des doctorants-, mais cette revalorisation, initiée par le précédent gouvernement, est de en treize ans. [...]
[...] Les chercheurs ne privilégient que leurs recherches et ne se soucient pas de leur transmission. Le rôle des médiateurs tient, au contraire, à cela : la transmission du savoir aux organismes extérieurs. Afin de remédier à cette différence de conception qui pourrait nuire à leur communication, le CNRS a prévu de les lier par leur niveau d'éducation. En effet, l'éducation est le vecteur de perceptions et de connaissances communes qui permet de communiquer. Il est effectivement plus facile de communiquer avec une personne qui a des valeurs, connaissances équivalentes car cela permet une compréhension plus rapide et totale. [...]
[...] Leur thèse des Economies de Grandeur distingue six mondes représentés dans une firme : le monde de l'inspiration, le monde domestique, le monde de l'opinion, le monde civique, le monde marchand et le monde industriel. Quand les mondes se rencontrent dans les faits, leur association n'est pas toujours compatible, car chaque monde a des principes propres, ce qui peut engendrer des conflits d'intérêt. Au sein du CNRS, on observe quatre mondes différents. Le CNRS, organisme public de recherche fondamentale, a une dimension civique. [...]
[...] Tout comme les chercheurs et les ingénieurs, ils appartiennent à des mondes différents. Les scientifiques sont plus enclins à rester enfermés isolés du monde extérieur tandis que les médiateurs se tournent en permanence vers le monde qui les entoure en créant avec lui un lien fort en communication. Selon les Economies de Grandeur de Boltanski et Thévenot, les fonctions des médiateurs rappellent les valeurs du monde de l'opinion dans le sens où, dans une vision générale, ils ont pour mission de communiquer avec des entités extérieures telles que les universités, les autres organismes de recherches ou les entreprises. [...]
[...] Pour l'accomplissement de ces missions, le Centre national de la recherche scientifique peut notamment : créer, gérer et subventionner des unités de recherche ; contribuer au développement de recherches entreprises dans les laboratoires relevant d'autres organismes publics de recherche, des universités et autres établissements d'enseignement supérieur, des entreprises nationales, des entreprises et des centres de recherche privés ; mettre en œuvre des programmes de recherche et de développement technologique ; recruter et affecter des personnels de recherche dans la limite des emplois autorisés par la loi de finances ; prendre en charge des déplacements et des séjours de personnels en tout lieu où les appellent les missions du centre ; construire et gérer, le cas échéant, dans le cadre d'accords nationaux ou internationaux, des grands équipements de recherche ; constituer des filiales et prendre des participations ; participer, notamment dans le cadre des groupements d'intérêt public, à des actions menées en commun avec des services de l'État, des collectivités locales ou d'autres organismes publics ou privés, français ou étrangers ; participer à l'élaboration et à la mise en œuvre d'accords de coopération scientifique internationale et de coopération pour le développement ; assurer l'élaboration et la diffusion de la documentation scientifique et la publication des travaux.” Le monde de la science est un monde de création et d'incertitude. C'est en ce sens que l'organigramme du CNRS montre un fonctionnement souple. En effet, le sommet hiérarchique se concentre sur la réflexion stratégique, le pilotage de la politique scientifique de l'organisme, la coordination et l'évaluation, le conseil et le contrôle. Il n'intervient pas au niveau des départements scientifiques et instituts. Ceux-ci sont même pratiquement indépendants et sont organisées à leur tour, chacune individuellement, comme une organisation à part entière. [...]
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