On peut remarquer que dès la plus tendre enfance d'un enfant, il se pose d'ores et déjà quelques signes que l'on pourrait apparenter à une sorte de conflit intergénérationnel. C'est notamment le cas du fameux complexe œdipien qu'à pu prendre Sigmund Freud comme base de nombreuses de ses études. Dans les faits, l'attirance de l'enfant pour un de ses parents (en général de sexe opposé) allant même jusqu'à attiser une certaine jalousie, rivalité, de la part et du conjoint délaissé, qui se retrouve également être le parent délaissé, peut en quelques sortes être déjà pris comme une certaine opposition, une certaine lutte opposant la jeune génération, à l'ancienne, les parents.
Extrait du document :
Il faut noter, que malgré les époques, malgré les évolutions de mentalité, les événements, les modifications de l'ordre social, et surtout bien au dessus de tous les phénomènes énoncés précédemment et de l'ennui économique, on peut réellement affirmer que le lien familial perdure. Au sein même d'une famille, en général la cohésion est toujours de mise, prônant une bonne condition de vie entre les plus jeunes et les plus vieux, et surtout une entraide générale.
[...] De plus, sur un plan plus général et bien plus tardivement, on peut remarquer que le "lien social", lorsqu'il n'est pas exacerbé (comme dans le phénomène "Tanguy"), est cependant quelque peu en train de se rompre. Pour simple exemple, on peut prendre le bilan vital qui a été dressé à la suite de la canicule qui a pu toucher notre pays en 2005. Des milliers de morts, mais plus grandement touchées, les personnes âgées. Ce bilan peut donc expliquer un lien social qui s'effrite. [...]
[...] Comme nous venons donc de le développer, une certaine opposition des générations semble bien instaurée et inévitable dans la vie d'aujourd'hui. Néanmoins, nous allons voir que ces différends peuvent, et doivent être relégués au second rang, afin de rendre un tableau bien plus encourageant, bien plus positif, de la cohabitation de ces diverses générations. Face à cette "crise du lien social" qui semble s'instaurer au fur et à mesure du temps, on peut également remarquer toutefois qu'un nouvel effet qui contredit cette détérioration. [...]
[...] Lorsque que les "jeunes" ont des soucis, les parents sont toujours là pour les seconder, les aider en cas de coups durs (c'est notamment l'idée que Fernando Savater s'efforce de rappeler à son fils dans le prologue de son livre "Éthique à l'usage de mon fils" A l'inverse, et de plus en plus, on peut remarquer que les enfants semblent conscients de l'existence de leurs parents, se souciant plus ou moins davantage que dans le passé de leur santé, de leur vie, de leurs envies (on peut même penser que le "syndrôme Tanguy", est une dérive, de cette attention que portent désormais les enfants à leurs parents, si ce n'est que dans ce cas, à force de trop vouloir sans soucier, ce fameux "Tanguy" finit par noircir l'effet escompté, et devient davantage un fardeau, qu'une aide aux yeux de ses parents). Autant d'éléments qui peuvent donc nous laisser penser que le lien social, familial, lui n'est pas en crise. Que du moment qu'il y a entraide et cohésion, les crises générationnelles s'éloignent. Pour conclure, nous pouvons donc dire que même si de nombreux éléments prouvent que la cohabitation intergénérationnelle peut être complexe, et assez difficile à vivre, il ne faut pas simplement résumer cette cohabitation un fardeau de la société. [...]
[...] Là encore, il s'agit donc bien d'une forme de conflits qui surgit. De plus, sur un plan cette fois plus basé sur l'économie, on peut se rendre compte qu'il existe une réelle fraction entre la génération qui se trouve aujourd'hui être "ancienne" et celle qui est en pleine "jeunesse". En effet, si on reprend la thèse soutenue par Claude Chauvel, les générations passées ont bénéficié de contextes favorables, de conditions de vie très convenables, mais hélas ce n'est pas cela qui constitue l'héritage économique dont eu droit les nouvelles générations. [...]
[...] ) une sorte d'entraide, une sorte de solidarité quasiment naturelle, entre les jeunes générations, qui aident donc les individus de génération de leurs parents/grands-parents, à faire des tâches, ou leur tiennent simplement compagnie, et de leur côté, les individus des générations des parents/ grands-parents, qui aident financièrement les "jeunes". Même si ce phénomène soulève le problème d'une monétarisation du lien social, il est quand même avéré que ce lien existe. Et donc, que cela prouve qu'au-delà des différences énoncées précédemment, les générations arrivent à cohabiter, arrivent à vivre ensemble, sans forcément que cela soit voué à la lutte mutuelle. Une interdépendance économique et sociale est donc bien instaurée, permettant donc de pallier, au mieux, aux conflits. [...]
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