En quoi un jeune voudrait-il aujourd'hui opposer une résistance à la société de consommation ?

Thèmes abordés

société de consommation, résistance, question environnementale, débats politiques, questions écologiques, modèle capitaliste, consommation rationnelle, résistances radicales

Résumé du document

Dans une société dans laquelle nous sommes toujours plus poussés à la consommation, on observe de plus en plus d'exemples de résistance à ce qui est considéré comme étant un « système » avilissant. C'est dans ce contexte que de plus en plus de jeunes choisissent de s'opposer à ce modèle, et d'y résister. Il convient alors de se demander quelles peuvent être les raisons de s'y opposer, puis de donner quelques exemples des moyens à employer.

Extraits

[...] Cela peut passer par le fait de faire des choix dans sa manière de consommer. Par exemple, le fait de choisir des produits locaux, ou de privilégier les produits de seconde main. Dans nos habitudes aussi, il peut s'agir d'apprendre à consommer moins et à faire plus. Se réapproprier le « fait maison », et ne pas toujours déléguer à un tiers, ce que l'on peut produire par soi-même. Pour conclure, on peut dire que si la société de consommation a permis au plus grand nombre d'accéder à des produits divers, elle semble aujourd'hui être un modèle dépassé et de plus en plus critiqué. [...]

[...] En quoi un jeune voudrait-il aujourd'hui opposer une résistance à la société de consommation ? Dans une société dans laquelle nous sommes toujours plus poussés à la consommation, on observe de plus en plus d'exemples de résistance à ce qui est considéré comme étant un « système » avilissant. C'est dans ce contexte que de plus en plus de jeunes choisissent de s'opposer à ce modèle, et d'y résister. Il convient alors de se demander quelles peuvent être les raisons de s'y opposer, puis de donner quelques exemples des moyens à employer. [...]

[...] Il s'agit d'une pensée qui veut promouvoir les circuits courts et la production locale. En termes d'alimentation par exemple, cela revient à fournir les magasins des villes par les producteurs locaux afin d'éviter les pollutions liées aux transports, et afin de permettre une plus grande traçabilité. Cela est aussi vrai pour les objets de consommation du quotidien. Il s'agit d'un nouveau modèle de société, qui ne soit plus basé sur la recherche du profit rapide mais sur la qualité des produits délivrés. [...]

[...] Aujourd'hui, il apparait de plus en plus nécessaire de trouver des alternatives à ces moyens de production qui non seulement ne sont pas toujours respectueux de l'environnement, mais ne permettent que rarement la qualité du produit. L'alternative serait alors bénéfique pour le producteur ainsi que pour le consommateur. Produire moins, pour consommer mieux. D'autre part, il semble que l'artificiel soit de plus en plus mis de coté face au naturel. Les consommateurs veulent des produits toujours plus biologiques et fruits de la terre directement. [...]

[...] Il faudrait alors trouver la possibilité que tout le monde, malgré ses revenus, puisse accéder à ces alternatives à la surconsommation. II - Sur-consommer rend-t-il heureux ? Au-delà de la question environnementale, qui a beaucoup de succès aujourd'hui, il y a aussi une question plus « philosophique » qui doit se poser. Sur consommer rend-il heureux ? Le problème d'une société dans laquelle tout est fait pour que les citoyens consomment, c'est qu'à force d'être poussés à avoir, ils n'arrivent plus à être. [...]