Marginalisation, jeunes, banlieues françaises, exclusion, désintégration, revendications
Automne 2005, Clichy-sous-Bois, banlieue est de Paris, a connu de violentes émeutes. Débutant par la course-poursuite entre des policiers et des adolescents, la mort de deux jeunes s'en est suivie avec un troisième sérieusement blessé. Après ce tragique accident, de nombreuses émeutes de jeunes se sont produites à l'intérieur de Paris et de ses banlieues ainsi que progressivement dans le reste de la France. Les médias et politiques ont mis en avant leurs opinions, parfois divergentes. Tous ont leurs idées sur le sujet, mais la plupart du temps elles s'avèrent arrêtées sur, à titre d'exemple, la jeunesse immigrée qui pourrait être l'acteur de front de ces émeutes puisque c'était un mouvement de plusieurs origines.
[...] Des sociologues ont travaillé autour de la question de la jeunesse des banlieues, sans visées politiques explicites. Tous semblent être d'accord pour découvrir la face cachée du phénomène à travers les motivations et la souffrance des acteurs. L'un d'entre eux : Loïc J.D. Wacquant a attiré mon attention en offrant sa vision sur la situation actuelle de la société française : Il y a un fossé économique et social qui se creuse chaque jour un peu plus entre ceux qui disposent d'un emploi stable et d'un capital culturel certifié ou certifiable sur le marché scolaire, et ceux qui, exclus à la fois de l'école, du marché du travail et par conséquent de celui du logement, se trouvent rejetés dans la galère et condamnés par avance à une manière de mort sociale à petit feu, privés des moyens de s'exprimer publiquement, c'est-à-dire politiquement. [...]
[...] La méfiance entre les jeunes et les policiers, les discriminations raciales sont toujours d'actualité. Cela conduit à nous interroger sur le slogan d'une France black, blanc, beur et l'actuelle signification de ses valeurs collectives. Bibliographie Ouvrages de Sociologie : Beaud, Stéphane 1997 temps élastique. Etudiants des et examens universitaires”, in Terrain, 29, p. 43-58. Beck, Ulrich 1992 “Risk society”, Saga Publications Ltd., Part II: Individualization of Social Inequality: Life Forms and the Demise of Tradition”, p. 87-150. Broch, Tom 2005 Brief Introduction to The Constructive Theoretical Pluralism (CTP) An element in Theory of Actor Forming and Social Constitution”, Leopold Galicki, p. [...]
[...] Il y a des signes de marginalisation et de tensions. De plus, il y a une sorte de méfiance entre les habitants, les enseignants, marchands et gardiens. Devant cette atmosphère, il y a quelque chose comme une rage latente, manifestée par la violence et la capacité à organisé certaines revendications.[19] Les jeunes ne sont pas dans le discours politique et la galère n'est pas synonyme de ghettoïsation mais face à de tels problèmes tels que le chômage ou l'exclusion, ils veulent, ressentent le besoin d'agir. [...]
[...] Etudiants des et examens universitaires Terrain, 29, p Dubet, François Galère: Jeunes en survie”, Fayard, Collection: Mouvements, Paris p. Ibid., p.71. Capul, Jean-Yves Dictionnaire d'Economie et de sciences sociales. Hatier, Paris, p.94 Dubet, François Galère: Jeunes en survie”, Fayard, Collection: Mouvements, Paris, p.74 Ibid,. p.75. Ma traduction. Galicki, Leopold ; 2005 ; 2006. “Typology of Marginalization Phenomenon”, RUC, p Ibid., p.8. Ibid., p.14. [...]
[...] Ma Traduction. Mortensen, Nils (ed.) “Social Integration and Marginalisation”, Samfundslitteratur, Kbh. Essay of Nils Mortensen: “Mapping System Integration and Social Integration”, p.23. Ma Traduction. Broch, Tom Brief Introduction to The Constructive Theoretical Pluralism (CTP) An element in Theory of Actor Forming and Social Constitution”, Leopold Galicki, p Dubet, François Galère: Jeunes en survie”, Fayard, Collection: Mouvements, Paris, p.13. Ibid., p.14. Ibid., p.32. Ibid., p.320. Ibid., p.104. [...]
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