Quartiers sensibles et politiques de la ville actuellement

Résumé du document

La politique de la ville désigne la politique mise en place par les pouvoirs publics afin de revaloriser les zones urbaines en difficultés et réduire les inégalités entre les territoires. Cette politique intervient sur l'urbanisme, le développement urbain, l'action sociale et l'éducation, la délinquance et la sécurité, le développement économique et l'emploi.

La première politique de la ville en France a été mise en place en 1977 dans le cadre du programme « Habitat et vie sociale », elle visait alors 50 zones urbaines (...)

Extraits

[...] malgré cela les entreprises restent réticentes à l'idée d'aller s'implanter dans les quartiers difficiles et restent au périphéries de ces derniers. Le problème le plus grave et le plus scandaleux se trouve dans le fait que certaines entreprises profitent de ces aménagements en utilisant seulement une adresse dans ces quartiers sensibles mais n'y occupent aucunes activité réelles. Ce qui devraient être une aide pour les quartiers difficiles se transforment en effet pervers et ne favorisent en rien le développement des quartiers. [...]

[...] Les attentes des habitants des quartiers dits sensibles face à leurs problèmes sociaux sont-elles satisfaites par la politique de la ville en place? Nous verrons dans une première partie que le bilan actuelle de la politique de la ville n'est peut-être pas aussi positif qu'on voudrait nous le faire croire (I),puis dans une seconde partie nous verrons comment les pouvoirs publics ont réagi pour rendre la politique de la ville plus efficace dans les quartiers sensibles (II). À partir de 1998,un bilan plutôt négatif plutôt négatif de la politique de la ville qui n'a pas eu les effets escomptés sur les quartiers sensibles: Une politique qui met en œuvre des dispositifs trop lourds et trop complexes qui ne permettent pas aux populations visées d'y accéder facilement: Le rapport Sueur de 1998 ainsi que le rapport de la Cour des Comptes de 2002 montrent que la politique de la ville mise en place par les pouvoirs publics ne répond pas ou de façon trop superficielle à l'attente des quartiers sensibles. [...]

[...] Avec ces moyens supplémentaires la Plan Borloo répond à la critique qui était faite à la Politique de la ville de ne pas engager assez de moyens dans les quartiers sensibles Les jeunes vus comme une priorité pour faire évoluer les quartiers sensibles: Les jeunes de ces quartiers sont devenus une priorité pour les pouvoirs publics car ce sont eux l'avenir des quartiers et ce sont avec leur aide que la politique de la ville pourra être accueillie de façon favorable par les habitants de ces quartiers. C'est donc sur ces jeunes de quartiers défavorisé que la plan de Fadela Amara porte. En effet,il comporte deux axes centrés sur les jeunes: un accompagnement personnalisé des jeunes sans emploi,un renforcement des moyens de lutte contre l'échec scolaire. [...]

[...] Dans cette première partie nous venons de voir à quelle point la politique de la ville mise en place par le gouvernement est certes une belle avancée, mais que les moyens mis en œuvre sont loin d'être suffisants pour satisfaire aux besoins de renouvellement de ces quartiers. Il y a dans la politique des gouvernement de bonnes avancées mais un manque clairement marqué par les rapports Sueur et de la Cour des Comptes de financement et d'engagement de la part de l'État qui devrait pourtant être l'acteur central de la politique de la ville. Face à ces critiques il a fallu redéfinir et recentrer la politique de la ville, tout en tenant compte des personnes à qui elle s'adresse: les habitants des quartiers. [...]

[...] Comme nous l'avons vu dans l'introduction la politique de la ville a attribué aux quartiers dits sensibles différentes appellations,diverses et multiples (ZEP,ZUS,ZRU,ZFU . Elles ont été créées par les pouvoirs publics dans le but de classer les quartiers suivant leur besoin d'intervention et afin de les privilégier dans leurs actions. Cependant avec la multiplication de ces appellations il est difficile de savoir sur quel quartier en particulier il faut se concentrer et dans lequel il faut engager les moyens les plus importants, puisqu'au final étant tous classés ils demandent une intervention particulière de l'État. [...]