Chacun de nous participe plus ou moins souvent à des réunions, des comités... Parfois nous le faisons pour le plaisir, pour mener à bien un travail, ou d'autres fois pour prendre des décisions.
Aujourd'hui encore plus qu'avant, le management est une science de l'action, les managers sont là pour agir pour mener à bien de nombreux projets. C'est pour cela qu'ils sont souvent appelés « décideurs » (des individus dont la fonction première en entreprise est de prendre des décisions). Le manager apparaît comme étant l'élément moteur du processus de décision. En effet, les situations où il faut décider sont très nombreuses en entreprise, embaucher une secrétaire, passer une commande, lancer un nouveau produit...
Nous pensons tous qu'il existe une seule règle, une seule solution commune pour prendre une décision mais cette généralité est fausse. En effet, ils existent très souvent de nombreuses règles et solutions toutes aussi bonnes les unes que les autres.
Le processus de décision apparaît souvent comme très simple alors qu'il est en réalité très complexe. En effet, généralement plusieurs protagonistes interviennent, il faut concilier les points de vue... pour aboutir à une décision optimale.
Ce dossier sera composé de 3 parties décomposées sous la forme de trois types de décision. De la plus simple à la plus complexe. Ainsi nous débuterons par la décision individuelle qui peut être guidée par des processus rationnels ou irrationnels (I) ; ensuite nous étudierons la décision collective ou en groupe (II) ; avant de voir en dernière partie l'approche organisationnelle de la décision (III).
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Ce type de rationalité dépend de la position de l'observateur par rapport à l'individu. Ainsi s'il analyse la situation sans se mettre à la place de la personne observée il remarquera que certaines actions sont irrationnelles alors que pour l'individu elles sont tout à fait rationnelles => rationalité objective puisqu'il juge d'après ses critères.
Si l'observateur se met à la place de la personne observée alors il analysera une rationalité subjective. En effet, « La position adoptée par l'observateur intervient donc dans le jugement qui est porté sur la rationalité d'un comportement ».
Ex : On peut prendre ici l'exemple d'une personne achetant toujours le produit le moins cher à qualité égale => comportement objectivement rationnel.
Ou celui de la personne qui achète toujours le produit le plus cher car il pense qu'il sera de meilleure qualité => comportement subjectivement rationnel car sa théorie est fausse mais son comportement rationnel (...)
[...] Pour juger du résultat, le décideur se retrouve confronter à différents problèmes : - le délai, il est difficile d'avoir un point de vue objectif pour une décision prise sur le long terme - la multiplicité des causes possibles, si un succès est dû à plusieurs causes, il est très difficile de savoir laquelle à le plus contribué à celui-ci. - l'unicité des situations, certaine solution sont uniques et n'ont aucun point de comparaison - L'impossibilité d'évaluer les alternatives rejetées, difficile de prévoir les résultats d'autres décisions. Pour savoir si sa décision est bonne ou non l'individu va se baser sur son histoire, ses expériences et répéter toujours le même scénario. Mais il est très difficile de savoir sui l'on a pris la bonne décision. [...]
[...] La décision individuelle A. La rationalité Selon de nombreux ouvrages, le guide pour prendre de bonne décision (ce qui est le but de chaque individu ou groupe) serait la rationalité. Ainsi une organisation bien gérée serait une organisation gérée de manière rationnelle Dans le processus de décision, la rationalité est étudiée selon 4 types : La rationalité par rapport à des fins, des valeurs Un individu peut adopter un comportement parce qu'il estime que c'est la manière la plus adéquate pour atteindre un objectif donné. [...]
[...] Il estime par conséquent que dans la plupart des cas l'individu aura les plus grandes difficultés à trouver l'information et qu'il sera amené à s'écarter du modèle rationnel de prise de décision. Simon définit une aire de rationalité qui est une zone où l'individu dispose des informations nécessaires pour les sélectionner en fonction de différents critères qu'il prendra en compte pour élaborer sa décision finale. Trois conséquences importantes de ce qu'a énoncé Simon : - Le processus rationnel n'est plus qu'un idéal car trop difficile à satisfaire - Les organisations doivent tenir compte de la capacité limitée de leurs membres - Une organisation est elle plus rationnelle que les individus ? [...]
[...] L'irrationalité Comme nous l'avons vu dans la partie précédente, l'individu suit rarement la méthode rationnelle par difficulté à trouver l'information ou par simple fainéantise. Dans ce cas là un autre facteur très important entre en jeu : l'inconscient. L'inconscient apparaît comme omniprésent dans le processus de décision. Ainsi c'est par la psychanalyse que l'on a découvert l'importance de l'inconscient dans la prise de décision. En effet, un homme qui aurait subi une éducation très autoritaire sera amené à prendre des risques et à vouloir réussir à n'importe quel prix pour satisfaire ses idéaux[3]. [...]
[...] En effet, il sera forcément influencé par son passé, ses expériences qui auront un impact sur ses décisions. C'est pour cela qu'in individu malgré plusieurs échecs sera toujours tenté de suivre la même décision. Ex : La guerre du Vietnam où après de fortes pertes, les dirigeants politiques américains ont continué à envoyer des troupes pensant que leur stratégie était la bonne et se basant sur des expériences passées. Un facteur beaucoup plus moderne peut lui aussi influencer une prise de décision : le stress. C'est surtout dans le cas d'une décision très importante. [...]
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