De l'Antiquité (esclavagisme) au Moyen-âge (servage), le travailleur n'a aucun droit. Avec l'apparition des corporations au 19ème siècle, la situation s'améliore légèrement pour tous les compagnons et apprentis. Cependant, ce sont toujours les maîtres qui édictent et imposent les règlements.
[...] Les années 80 n'ont pas vraiment réduit les dépenses sociales mais on a plutôt augmenté les ressources pour pouvoir augmenter les cotisations. Durant cette période, les comptes sont très souvent en déficit mais aussi en soldes positifs (alterner) en à 1985 Les années 90 se caractérisent par les plans de redressement des comptes de la sécurité sociale. En 1996, c'est la réforme constitutionnelle qui instaure le vote annuel d'une loi de financement de la sécurité sociale par le parlement. Jusqu'en 1995, les dépenses n'ont été suffisamment maîtrisées pour pouvoir assurer l'équilibre financier, c'est-à-dire sans que des prélèvements supplémentaires viennent accroître les recettes. [...]
[...] Les représentants légitimes de la sécurité sociale sont les syndicats salariés qui s'opposent et se mobilisent face aux mesures du gouvernement. Ils préfèrent payer plus de cotisations car ils ont l'impression que les cotisations prélevées sur leurs salaires, leur reviennent sous la forme d'un salaire différé il a donc le sentiment d'avoir payé, acheté ses droits sociaux, il veut absolument conserver ses acquis sociaux, augmenter les prestations, c'est pour les assurés payés les prestations des plus pauvres et ceux qui ne travaillent pas. [...]
[...] Elles développent de nouveaux instruments de protection sociale, mais font aussi appel à de nouvelles conceptions de protection sociale. Si on prend l'exemple du RMI. C'est le groupe socialiste à l'Assemblée nationale qui dépose, à la fin de l'année 1987, une proposition de loi tendant à instaurer un revenu minimum d'insertion. En 1988, dans sa Lettre aux français, François Mitterand, candidat à la présidence de la République, annonce la création du RMI : ce sont les droits qui sauvent les hommes et les femmes, car on ne laisse plus à l'abandon des rapports de force où ils sont perdants (discours à Montpellier, le 19 avril 1988). [...]
[...] Ces dispositifs d'assistance relèvent de financements publics. On a vu que la mise en place de l'Etat -providence en France, ce système de protection sociale passe d'un système bismarkien à un système beveridgien. D'après F. Ewald, l'Etat- providence a aujourd'hui trois pieds : les risques sociaux, les dispositifs d'insertion Etat- providence de demain, c'est l'Education nationale et l'assurance maladie (prévention, accès aux soins, accidents médicaux, indemnisation) Depuis la 2nde guerre mondiale, la sécurité sociale a connu des transformations majeures, elle s'est adaptée aux évolutions et aux problèmes de la société. [...]
[...] Il faut redonner corps aux sociétés civiles, à la nation et aux corps intermédiaires. Il propose donc de redessiner les grandes lignes d'une politique future : - dans le domaine économique, Les politiques d'encouragement, de soutien à l'entreprise, c'est-à-dire la prise de risque qui est nécessaire pour l'avenir pour permettre aux nouvelles technologies de se développer technologies d'alliances du savoir et de l'économie = biotechnologie - dans le domaine social, on l'a vu précédemment l'avenir, c'est l'Education nationale, et l'aide aux familles condition d'entrée dans la société du savoir qu'on nous promet Les politiques classiques ont permis de constituer l'Etat national. [...]
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