Le 8 août 1945, Albert Camus écrivit dans Combat « Il va falloir choisir [...] entre le suicide collectif ou l'utilisation intelligente des conquêtes scientifiques. » Il fait, bien sur, référence à la bombe atomique qui éradiqua Hiroshima deux jours plus tôt.
La balance des avancées oscille sans cesse entre espoir et désillusion. Sommes-nous nostalgiques de nos connaissances passées ? Devons-nous blâmer le perpétuel progrès ? (...)
[...] De fait l'espérance de vie et sa qualité se sont vues augmenter et améliorer. C'est notamment le cas grâce à la médecine nucléaire qui permet une extrême précision de l'imagerie physiologique. Il est possible, aujourd'hui d'étudier quasiment tous les systèmes du corps humain. La médecine nucléaire trouve donc des applications dans toutes les spécialités médicales. Il paraît difficile, du moins d'un point de vue scientifique, de stopper ou de condamner ces avancées. De plus, la technique s'est définitivement mise au service de l'homme. [...]
[...] S'il était possible de cloner un être humain, certaines personnes seraient prêtes à débourser des fortunes pour voir revenir une personne chère. Quelles seraient les conséquences d'un tel acte ? Ici encore les progrès scientifiques montrent une face plutôt effrayante et préjudiciable de leur potentiel. Conséquemment et malgré les conséquences parfois désastreuses de sa marche en avant, l'homme ne renoncera pas à son confort pour sauver la planète. Il ne faut cependant pas céder au catastrophisme mais plutôt entrevoir et prendre conscience ensemble des risques d'autodestruction afin de pouvoir au plus vite les enrayer. [...]
[...] Des choses futiles nous semblent parfois vitales. L'homme ne renoncera donc pas au confort qu'il a mis tant de temps à acquérir. Il ne faut cependant pas négliger certains aspects négatifs du progrès qui ont causé tort et parfois supplanté aux conséquences fructueuses de celui-ci. Il est vrai que certaines avancées sont nuisibles. Elles mettent gravement en danger l'équilibre naturel et peuvent mener, à plus ou moins long terme, à l'autodestruction. Le cas est particulièrement probant sur la faune et la flore et ce à l'échelle mondiale. [...]
[...] Dissertation 4 Charline Buisan Faut-il, selon vous, condamner le progrès ? Le 8 août 1945, Albert Camus écrivit dans Combat Il va falloir choisir [ ] entre le suicide collectif ou l'utilisation intelligente des conquêtes scientifiques.» Il fait, bien sur, référence à la bombe atomique qui éradiqua Hiroshima deux jours plus tôt. La balance des avancées oscille sans cesse entre espoir et désillusion. Sommes-nous nostalgiques de nos connaissances passées ? Devons- nous blâmer le perpétuel progrès ? Il faudrait mettre en exergue l'ambivalence du progrès. [...]
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