Rappelons brièvement pour commencer ce que signifie la « galère » ; Selon Dubet, elle représente l'univers gris, terne, sans cohésion, sans solidarité, sans but que connaissent les jeunes des banlieues des grandes villes. Dans son livre La galère : jeunes en survie, Dubet décrit l'univers marginal de la jeunesse des grandes banlieues ; ils sont français ou immigrés, avec ou sans travail, en survie, sans espoir et sans sursis.
Dans cette partie, nous allons nous focaliser sur la précarité de ces jeunes qui vivent dans les banlieues. En effet depuis une quinzaine d'années, le discours sur la ville semble être concentré sur le problème des banlieues. Ces territoires à la lisère des villes serviraient de réceptacles à tous les maux dont souffre notre société : lieux symboliques de la crise sociale, ils incarneraient la souffrance et la misère, l'exclusion et la marginalité, la violence et le risque des ghettos, l'échec urbanistique et la médiocrité architecturale. Dès lors, la ville n'apparaît plus comme le foyer de la démocratie et de la civilisation, mais comme le champ de la sauvagerie moderne, ou encore comme le lieu des incivilités, de la solitude et des inégalités les plus criantes. On parle donc du « problème des banlieues » pour désigner les difficultés créées par quelques secteurs défavorisés de celles-ci : en France par exemple, il s'agit de certains ensembles d'immeubles collectifs construits dans la période dite « des trente glorieuses ». On a d'abord pensé pouvoir résoudre ces problèmes par des solutions techniques : création d'équipements, amélioration de la desserte, opération de restructuration urbaine, création d'activités. Après deux décennies, on sait que le problème des banlieues est inséparable de ceux de la société globale. On essaie aujourd'hui, par exemple en France, de définir une politique globale qu'on appelle politique de la ville, mais au centre de laquelle se trouve le problème des banlieues en difficulté.
[...] On pourrait se demander, combien de jeunes en France sont concernés par la galère, à quel âge commence-t-elle et à quel âge cesse-t-elle. On pourrait dire qu'elle débute lorsque les jeunes sortent de l'école sans diplôme et sans perspective réelle de formation professionnelle et d'emploi, ce qui concerne évidemment un nombre considérable de jeunes. Mais cet indicateur reste peu fiable car tous les jeunes dans cette situation ne sont pas dans la galère, certains pouvant trouver auprès de leur famille, dans des réseaux d'emploi et d'apprentissage, des modalités d'intégration qui leur permettent d'échapper à la galère. [...]
[...] Selon une enquête de la CLCV (consommation logement et cadre de vie), les des organismes pratiquent des hausses supérieures : plus 2,75% en Ile de France ou 2,67% en Alsace. La prévention spécialisée C'est à la fin de la seconde guerre mondiale qu'on vit apparaître pour la première fois sous le nom de Clubs d'Enfants, la première génération d'expériences, reconnues comme fondatrices de la Prévention. Des initiatives individuelles et locales se font jour, essayant de répondre aux désarrois et aux difficultés de tous ordres nés des bouleversements de l'après-guerre (déracinement- reconstruction). [...]
[...] Pire encore, ces jeunes ont peu de chances de se sortir de cette spirale. Le rapport relève que ce phénomène touche particulièrement les personnes issues de l'immigration, les familles monoparentales ou nombreuses. Cette misère provient d'abord de l'insuffisance d'emploi de leurs parents. Et aux problèmes que rencontrent le père ou la mère à trouver un travail s'ajoute la difficile conciliation entre vie professionnelle et responsabilités familiales. Suite à cela, un programme national de lutte contre la pauvreté des enfants a été mis en place. [...]
[...] Dans cette partie, nous allons nous focaliser sur la précarité de ces jeunes qui vivent dans les banlieues. En effet depuis une quinzaine d'années, le discours sur la ville semble être concentré sur le problème des banlieues. Ces territoires à la lisère des villes serviraient de réceptacles à tous les maux dont souffre notre société : lieux symboliques de la crise sociale, ils incarneraient la souffrance et la misère, l'exclusion et la marginalité, la violence et le risque des ghettos, l'échec urbanistique et la médiocrité architecturale. [...]
[...] La création d'une relation de confiance constitue un préalable à la formulation par le jeune ou un groupe de jeunes, d'une demande auprès de l'éducateur. Il est parfois nécessaire d'attendre plusieurs mois avant que ce type d'intervention ne devienne possible. - Les domaines d'intervention sont divers : loisirs, justice, problèmes administratifs, emploi et formation, logement, santé, scolarité. Lorsqu'on évoque le problème des banlieues, on fait en fait allusion à une petite partie de celles-ci, les quartiers dégradés et stigmatisés, qui appartiennent surtout en France aux grands ensembles construits dans les années 1950 à 1970, mais qui existent aussi parfois ailleurs, y compris dans les villes centres. [...]
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