Max Weber : le pouvoir politique est une autorité qui dispose du monopole de la violence légitime, sur l'ensemble d'un territoire. La question de base est donc celle de la légitimité : comment obéit on ? Pourquoi obéissons nous a l'ordre politique ? Ca peut être par la contrainte, par la violence, par la peur, ou par consentement à un pouvoir que nous considérons comme légitime. Et on débouche donc sur cette notion de légitimité : être légitime renvoie a la qualité d'être fondé en équité ou endroit, ou encore d'être ce qui est justifié par le bon sens, par la raison. Dans la sphère politique, la légitimité constitue une barrière contre l'arbitraire, la violence, l'anarchie. La légitimité est comme la confiance entre les individus, c'est une institution invisible. La légitimité donne au pouvoir toute sa plénitude. Pour Max Weber, sans légitimité, un pouvoir est paralysé et finit par exploser, même les dictatures jouent sur le terrain de la légitimité. La légitimité donne au pouvoir son autorité.
[...] Elle donne une force irrésistible au pouvoir politique qui lui avait pourtant été hostile. A cette époque le pouvoir politique dispose de moyens qui lui sont propres : l'armée et la bureaucratie. L'appareil d'Etat recouvre alors le corps de la société française, et cela permet au pouvoir politique d'apparaitre comme indépendant. Cependant, cette indépendance est temporaire et très vite l'Etat de Napoléon III va redevenir l'instrument de la grande bourgeoisie. * théorie pluraliste Les théoriciens pluralistes envisagent l'indépendance du pouvoir politique comme une donnée permanente et pérenne : ils considèrent qu'au sein de la société il y a un équilibre du pouvoir entre les différents groupes : c'est une polyarchie. [...]
[...] Pour eux, sous l'impact de la circulation, le pouvoir politique n'est pas indépendant. * théorie marxiste Le marxisme ne propose pas vraiment de théorie cohérente du pouvoir politique. Marx n'a traité du pouvoir politique que dans ses œuvres de jeunesse, et dans ses quelques œuvres d'histoire . Le principe essentiel du marxisme est que la structure économique de la société est la base concrète sur laquelle s'élève une superstructure juridique et politique. En fait, le pouvoir politique n'est qu'un simple reflet de la base économique. [...]
[...] (Hobbes distingue deux ressources : celles du corps et de l'esprit, et des ressources instrumentales : richesse, réputation, relations . Cependant, ces ressources ne suffisent pas : il faut qu'un acteur impose son pouvoir sur d'autres acteurs qui l'acceptent. Dahl distingue alors le pouvoir virtuel (capacité a exercer du pouvoir), du pouvoir manifeste, qui est exercé sur d'autres acteurs qui acceptent leurs dépendance. La relation de pouvoir est donc toujours inégale. On a plusieurs catégories de pouvoir. C'est en fonction du type de ressources propres que l'on parlera d'un pouvoir politique autonome ou d'un pouvoir politique dépendant. [...]
[...] Tout pouvoir politique joue autour de cette tension entre la violence et la légitimité. Depuis les origines, violence et politique entretiennent une relation profonde : c'est contre la violence qui menace de détruire la société que la politique est inventée. Pour certains, c'est plutôt le pole de la violence qui l'emporte, et pour d'autres, c'est plutôt le pole de la légitimité. Pour Marx, c'est la violence qui reste la ressource essentielle. Pour lui, la violence est au cœur du pouvoir politique et de l'Etat. [...]
[...] Ferrero: Pouvoirs et génies invisibles de la cité. La légitimité s'articule d'autant plus sur l'opinion, les croyances populaires. De la légitimité à la légitimation de l'action publique Théorie de Easton. [...]
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