Certaines écoles supérieures comme Sciences Po ou bientôt HEC tentent de limiter les inégalités qui sévissent quant à leur accessibilité. En effet, ils créent des classes issues de milieux populaires tout aussi bonnes que les classes traditionnelles. Ceci montre qu'il existe des inégalités quant à l'accès à la scolarité. Mais on peut se demander alors quel rôle joue la scolarité dans l'évolution sociale.
[...] Ceci s'explique par le fait que l'échec scolaire et donc professionnel serait un déshonneur, une honte dans les milieux favorisés tandis que ce serait seulement vécu comme une fatalité dans les milieu défavorisés. Ainsi, les valeurs de réussite ne sont pas intériorisées dans les milieux populaires. De cette manière, la scolarisation globale entraîne cette forte reproduction sociale. Dans des cas généraux, un individu issu d'un milieu populaire à cause de la scolarisation fera un métier moyennement rémunéré et restera donc dans sa classe sociale tandis qu'un individu issu d'un milieu aisé obtiendra une profession bien rémunérée et restera lui aussi dans sa catégorie sociale. [...]
[...] Dans quelle mesure la scolarité détermine-t-elle la position sociale d'un individu ? Certaines écoles supérieures comme Sciences Po ou bientôt HEC tentent de limiter les inégalités qui sévissent quant à leur accessibilité. En effet, ils créent des classes issues de milieux populaires tout aussi bonnes que les classes traditionnelles. Ceci montre qu'il existe des inégalités quant à l'accès à la scolarité. Mais on peut se demander alors quel rôle joue la scolarité dans l'évolution sociale. Ainsi, pourquoi peut-on dire que la scolarisation s'oppose à la mobilité sociale ? [...]
[...] Le tableau du document 1 illustre bien cette idée de reproduction sociale. Mises à part les professions intermédiaires, la mobilité intergénérationnelle reste faible : le fils reste majoritairement dans la catégorie socioprofessionnelle du père. La plus forte mobilité pour les milieux intermédiaires peut s'expliquer par l'apparition de l'homogénéisation sociale. Les classes sociales se resserrent de plus en plus vers le milieu de la hiérarchisation sociale. Ainsi les milieux intermédiaires restent stables mais ont plus d'opportunité de progression. L'école n'a pas permis d'effacer les différences entre les milieux sociaux, au contraire elle a renforcée la reproduction sociale. [...]
[...] En premier lieu, elle permet en quelque sorte une homogénéisation sociale. On remarque, notamment dans le document que les milieux populaires diminuent de volume au profit des milieux favorisés. De plus, le niveau populaire évolue lui aussi. Ses conditions sont actuellement beaucoup plus tolérables que dans les années 50 ou avant. L'école a permis aux classes défavorisées de faire valoir leur droit et d'être payées dignement aujourd'hui ceci contribue à la décentralisation- . La scolarisation explique le déclin de la classe ouvrière. [...]
[...] Il n'y a donc pas de mobilité puisque les classes aisées les accaparent. La scolarité a seulement amélioré le niveau de vie de la plupart des classes sociales. Ceci entraîne donc une homogénéisation sociale et donc moins de différences entre les milieux sociaux. Ainsi, l'école de manière générale détermine la position sociale future d'un individu puisqu'elle l'oblige à rester dans son milieu. On vient d'étudier le système scolaire qui est un facteur de l'immobilité sociale, il serait alors intéressant d'analyser au contraire ce qui favorise la mobilité sociale. [...]
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