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Les films d'animation sont en général bien perçus par les parents, car impliquant des valeurs morales jugées positives, notamment par exemple les films Disney, les adultes ne jugeront donc pas vraiment le contenu de ces films. Cependant, ces films sont un vecteur d'une vision de la société, et les films Disney par exemple ont souvent des animaux dans leurs films, comme personnage principal ou comme compagnons des protagonistes. Or, ces animaux, anthropomorphes ou non, donnent une vision en général spéciste de ceux-ci. Le spécisme est une forme de discrimination, il discrimine ceux qui n'appartiennent pas à une même espèce, l'espèce humaine. Il est considéré comme tout à fait normal de discriminer les animaux d'autres espèces dans la plupart des sociétés humaines. Si on fait une rétrospective de l'histoire de Disney, on peut observer que les animaux sont très prégnants dans cet imaginaire, pas tant en tant qu'animaux propres, mais dans une vision fantasmée par l'humain, façonnée par l'imaginaire des contes. En réalité, dans la plupart des oeuvres de littérature enfantine, les animaux sont d'abord une manière d'expliquer les travers de l'homme par le biais de contes avec une morale à la fin comme les fables de la Fontaine.
[...] Ainsi dans plusieurs films de la firme Disney on observe des équidés qui sont heureux de s'occuper de leur maître, leur cavalier, etc. ? Comme c'est le cas dans Mulan ou Raiponce. Le film Madagascar parle de la servitude des animaux comme quelque chose de positif. En effet, durant les trois films de la franchise, leur but est de rentrer au zoo de New York. L'image véhiculée dans ce film sur le zoo est positive, lieu où les animaux sont adulés, nourris, traités comme des rois. [...]
[...] Pour un enfant qui mélange réalité et fiction, les animaux ainsi représentés contribuent d'une certaine manière à l'affection des enfants pour les animaux, d'une autre manière cela contribue également au fait que les animaux sont là pour les humains et les enfants vont vouloir les approcher de plus près ce qui va se faire probablement dans un zoo. Ce qui perpétue le cycle des animaux comme divertissement pour l'humain. Ces films ne poussent pas le spectateur à penser que l'animal est mieux dans son milieu naturel, non en réalité l'animal sauvage recherche la compagnie de l'humain. Si ces femmes ont leurs fins heureuses, la fin de l'histoire pour les animaux dépend de ces personnages. [...]
[...] Il se lance alors dans une mission de poursuivre l'espèce humaine pour avoir volé leur miel et fait respecter les droits des abeilles. Ainsi il gagne le procès et les humains ne consomment plus de miel, cependant ce qui aurait pu être une fin heureuse, se retourne contre les abeilles, car le film présente le concept d'interdépendance que les abeilles et les humains sont dépendants les uns des autres et que les abeilles produisent le miel pour les humains, et que si les humains ne consomment plus de miel celles-ci dépérissent, car elles dépendent, ce qui est scientifiquement faux, mais c'est ce qui est transmis dans le film. [...]
[...] Ainsi dans les films de Hayao Miyazaki, il y a une sorte de civilisation animale parallèle à celle humaine, mais non dépendante des humains. L'exemple de Princesse Mononoké, est très parlant, car San une jeune fille décide de vivre avec les loups et non les humains, elle a été adoptée par les loups et a une conscience animale. La hiérarchisation entre humains et animaux n'a pas lieu d'être Un film d'animation également où on ne fait pas une hiérarchie entre l'humain et l'animal est le film Ame et Yuki, les enfants loups qui parlent de deux enfants frères et sœurs qui sont à la fois humains et loup, mais il ne semble pas y avoir de forme qui prend vraiment le pas sur l'autre. [...]
[...] Or ces animaux anthropomorphes ou non donnent une vision en général spéciste de ceux-ci. Le spécisme est une forme de discrimination, il discrimine ceux qui n'appartiennent pas à une même espèce, l'espèce humaine. Il est considéré comme tout à fait normal de discriminer les animaux d'autres espèces dans la plupart des sociétés humaines. Si on fait une rétrospective de l'histoire de Disney, on peut observer que les animaux sont très prégnants dans cet imaginaire, pas tant en tant qu'animaux propres, mais dans une vision fantasmée par l'humain, façonné par l'imaginaire des contes. [...]
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