Innovation sociale, individualisme, collectivité, socialisation, sociologie, société de consommation, société française, Max Weber
« Les valeurs sont les manières d'être ou d'agir qu'une personne ou une collectivité reconnaissent comme idéale et qui rendent désirables ou estimables les êtres ou les conduites auxquelles elles sont attribuées. Ainsi, elles expriment des principes généraux, des orientations fondamentales et, en premier lieu, des préférences et des croyances collectives qui se traduisent par des normes » (G. Rocher, L'Action Sociale, Paris, 1968, Points). Au fil des ans et selon les sociétés, les valeurs changent, se modifient, évoluent, jusqu'à atteindre parfois l'innovation sociale.
[...] Il s'agissait à l'époque d'une contre-culture qui n'était pas d'accord avec les valeurs dominantes, mais elle était porteuse d'un projet. Il n'y a pas eu de rupture brutale, mais de nouvelles valeurs sont entrées dans les mentalités. Et ceci va faire changer les lois. A l'époque, la critique se basait sur la consommation productiviste. Elle s'élargira et gagnera la société globale à partir de la crise pétrolière : la nécessité d'économiser l'énergie rare et coûteuse sera inscrite dans un rapport officiel américain. [...]
[...] La revendication de la liberté se fait progressivement. Même les articles du code civil ont changé l'aliénation dans le travail. Mais 68 a condamné cette aliénation, il s'agissait de ne pas perdre sa vie à la gagner. En 1968, les ouvriers étaient en grève pour leur salaire. Après 1968, ils étaient en grève pour leurs conditions de travail (à partir de 70 notamment). Dès lors, l'évolution des valeurs entraînent nécessairement une évolution des sociétés sur les plans économiques, sociaux, politiques, voire religieux. [...]
[...] Il s'agit pour eux également d'épargner plutôt que de s'adonner à des consommations somptuaires. Ils développent aussi les connaissances et la diffusion du savoir. Cette acceptation de l'individualisme permet une réussite personnelle. Ces entrepreneurs vont véhiculer de nouvelles valeurs qui vont permettre le développement du capitalisme. Le tabou est donc levé sur l'accumulation des richesses. Le développement de l'ascétisme protestant se traduit par la valorisation du travail qui entraîne l'augmentation des profits. Cet ascétisme protestant se traduit aussi par une baisse des consommations somptuaires ou ostentatoires, ce qui entraîne une augmentation de l'épargne. [...]
[...] Elle est donnée en héritage. Il existe aussi la domination charismatique, c'est-à-dire que le plus fort a le pouvoir, sans vraiment recourir au droit. Enfin, il existe une légitimité rationnelle, légale, institutionnelle, qui s'appuie sur des règles précises, comme par exemple la Constitution française. Il y a une dissociation entre celui qui gouverne et le droit de gouverner. Pour Weber, la rationalisation de la vie politique est une source de progrès. Ces règles précises justifient chez Weber la notion de bureaucratie. [...]
[...] Ce sont des innovations sociales. Il faut que les nouvelles valeurs concernent un nombre important d'individus toutefois. Quels sont les facteurs favorisant dans nos sociétés l'innovation sociale ? On constate tout d'abord la multiplication des agents de socialisation, mais aussi la multiplication des échanges. Il s'agit donc de la densité morale évoquée par Émile Durkheim. Il s'agit entre autres des transports, des réseaux de communication, de la télévision, les médias, etc . Quelles sont les caractéristiques de l'innovation sociale ? [...]
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