Bien que relativement peu ancien, le terme de groupe est devenu l'un des plus courants du vocabulaire quotidien. À ce titre, il possède un sens apparent évident et une acceptation très large. Il enveloppe des ensembles sociaux de taille et de structure très variées, depuis les collectivités nationales jusqu'aux bandes les plus éphémères.
Quoi de commun entre un groupe primaire comme la famille, un groupe d'intérêt comme le syndicat, ou encore un groupe latent comme la classe sociale ? En fait, les sciences sociales se sont orientées dans deux directions de recherche bien différentes : la psychosociologie s'est intéressée plus particulièrement à la dynamique des petits groupes en analysant, en leur sein, les formes que peuvent prendre la compétition, la coopération ou les conflits entre les membres qui les composent ; la sociologie de l'action collective a recherché les conditions de mobilisation des groupes sociaux de grande taille en montrant notamment que l'existence d'intérêts communs ne suffisait pas à assurer le succès de l'action collective.
Ces quelques remarques attirent déjà l'attention sur la complexité de la nature et de la notion du terme « groupe ». L'extension même de ce terme a pour rançon sa grande imprécision, ainsi que celle des mots qu'on lui prête souvent pour synonymes : masse, foule, communauté, organisme, catégorie sociale…
[...] Peut-on repenser l'expérience de Milgram de nos jours avec les social networks S'il y avait des doutes sur le fait que le monde entier soit un petit monde, il y a peu de doutes qu'il y ait beaucoup de petits mondes dans le monde global Frigyes Karinthy SOMMAIRE INTRODUCTION 1. L'EXPERIENCE DE MILGRAM ET LA THEORIE DU PETIT MONDE 2. LES PETITS GROUPES 3. LES RESEAUX SOCIAUX CONCLUSION SOURCES INTRODUCTION Bien que relativement peu ancien, le terme de groupe est devenu l'un des plus courants du vocabulaire quotidien. [...]
[...] Peut-on éprouver ce genre de sentiments pour des centaines de personnes ? La réponse est non. Il existe un groupe restreint dans notre liste d'amis sur Facebook, il s'agit du groupe de nos plus proches amis avec lequel on entretient des relations dites face à face Il ne pas les confondre avec les simples contacts que l'on ajoute régulièrement à notre liste d'amis, avec qui nous avons des conversations limitées, qui relèvent du virtuel. Ces contacts »sont des personnes lambda avec qui nous avons peu d'intérêts en commun mis à part le fait d'avoir le même sport favori ou le même groupe de musique préféré. [...]
[...] Ces groupes peuvent sont divers et variés, ils se forment grâce aux partages de fichiers audio, vidéo, aux expositions de commentaires, de notre statut familial, situation amoureuse, passions, films et livres favoris, idéologie politique, religion On peut observer une véritable segmentation de tous les internautes ayant un compte et un profil sur un réseau social comme Facebook par exemple. On peut se demander si les groupes d'amis Facebook ou Twitter forment des petits groupes. Monsieur X peut-il réellement communiquer avec ses 80 amis “virtuels”? Combien d'amis réels (par réel nous entendons une personne avec laquelle nous entretenons très régulièrement des contacts amicaux) peut-on avoir ? [...]
[...] L'identification des individus au collectif est forte et les rapports de sympathie, de coopération et d'aide mutuelle dominent au sein du groupe. Sources Bibliographie - Vallerand Robert, éd Gaëtan Morin les fondements de la Psychologie sociale, 2ème édition, 741p. - Etienne Jean, éd Hatier dictionnaire de sociologie, 432p. - Maisonneuve Jean, presse universitaire de France La dynamique des groupes, 14ème édition, 123p. - Anzieu Didier et Martin Jacques-Yves, Collection SUP La dynamique des groupes restreints, 288p. [...]
[...] En effet, lors des premières expériences de Milgram, on s'est aperçu que la valeur perçue de la lettre était un facteur prépondérant dans la motivation des intervenants à la faire passer ou non Dans notre cas, c'est-à-dire à l'intérieur d'un réseau social, il faudrait prendre un élément qui puisse intéresser un groupe Facebook Par exemple, l'information concernant la dernière paire de skis Freestyle Salomon se diffuserait à merveille dans un groupe Facebook adepte de ski Freestyle. A l'inverse proposer cette information à des personnes ne faisant parties d'aucun groupe Facebook concernant le ski aurait peu de chance de circuler. CONCLUSION L'expérience de Stanley Milgram nous montre que le degré de connectivité de chaque personne est important pour qu'elle soit concluante. De plus, Stanley Milgram s'est aperçu que l'expérience ne pouvait réussir qu'au travers de groupes restreints, car le degré d'implication de chaque personne y est plus important. [...]
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