Les femmes au début du siècle sont souvent vues comme un sexe faible; elles apparaissent comme dépendantes de l'homme. C'est peut-être cela qui explique leur faible représentation dans l'histoire. Simone de Beauvoir disait ainsi : « Ce n'est pas l'infériorité des femmes qui a déterminé leur insignifiance historique, c'est leur insignifiance historique qui les a vouées à l'infériorité ».
Mais au cours du XXe siècle, les femmes commencent peu à peu à s'affirmer. Dans plusieurs pays, elles vont à l'école, elles participent de plus en plus à la vie active. Et cette émancipation se poursuivra tout au long du siècle.
ATTAC (Association pour la Taxation des Transactions pour l'Aide aux Citoyens) donne une définition de ce que doit être l'émancipation des femmes : «C'est une lutte historique. C'est tout un travail d'information et de sensibilisation qui devra consister à reconnaître les coûts de la discrimination sexuelle et mettre en avant tous les avantages de l'égalité; c'est un projet de société équitable et égalitaire qui doit être proposé.»
Cependant, la situation actuelle des femmes semble loin de celle conseillée par ce projet idyllique. En effet, leur émancipation reste un processus quasiment essentiellement occidental et le féminisme est encore très mal vu par certains hommes mais aussi par certaines femmes.
Simone de Beauvoir disait : « On ne naît pas femme, on le devient ». Il paraît encore aujourd'hui difficile pour une femme de s'affirmer et de se réaliser pleinement dans une société qui parfois ne lui accorde même pas les droits les plus rudimentaires.
Peut-on alors parler d'émancipation des femmes au XXe siècle?
Après nous être arrêtés sur l'évolution de l'image de la femme au cours du XXe siècle, nous nous demanderons dans quelle mesure on peut parler d'émancipation des femmes au sein de leur vie publique, et enfin au sein de leur vie privée.
[...] Depuis la Journée Internationale des Femmes a lieu tous les ans le 8 mars. Dans les années 1970, les revendications féministes portent sur le droit au divorce, la contraception et l'avortement. Les femmes finissent par se regrouper en mouvement qui prennent vite de l'ampleur : par exemple le Women's Lib aux Etats-Unis et le MLF en France. Aujourd'hui le féminisme est plus une lutte contre l'usurpation masculine de l'universalité. L'identité humaine n'est pas composée de deux identités, mais d'un humain unique qui se différencie en homme ou femme. [...]
[...] Dans certain pays, les femmes ont besoin de l'accord de leur mari pour acheter ou vendre une propriété, pour avorter ou pour voyager en dehors de leur pays. En France, la femme a eu le droit de travailler sans l'accord de son mari en 1965 et depuis 1975, les époux sont égaux dans la gestion du patrimoine. Cependant dans bien des situations la femme est entièrement soumise à son mari, ce qui entraîne des violences domestiques. Cependant le mariage évolue, dans bien des pays où elle est pratiquée, la polygamie est remise en question. [...]
[...] Elle devient ainsi la première femme élue démocratiquement présidente d'un pays en Afrique L'émancipation des femmes au sein de leur vie privée 1. L'émancipation grâce à la santé? -La maîtrise de la fertilité La découverte du siècle reste la découverte de la pilule contraceptive, commercialisée à partir de 1960. A la base, créer pour faire baisser la natalité des pauvres, elle va devenir le signe de la libération des femmes. Elles peuvent désormais maîtriser leur fertilité et donc leur sexualité. [...]
[...] On peut compter parmi ces mutilations l'excision des femmes en Afrique millions l'ont subis et 2 millions en sont mortes. Ces opérations, censées rendre la femme plus désirable et la préparer au mariage, ont pour but essentiel le contrôle de son comportement sexuel puisqu'elles réduisent nettement plaisir et désir. Dans la tradition, ce sont les femmes elles- mêmes qui effectuent l'opération et bon nombre d'entre elles y restent favorables. En Asie l'avortement sélectif, la négligence en matière de santé et d'alimentation, l'abandon et même l'infanticide sont des pratiques courantes pour avoir un garçon plutôt qu'une fille. [...]
[...] Le 2oème siècle sera celui des métiers des femmes, elles entrent en masse dans les bureaux (banque, caisse d'épargne et ministère) qui offrent des emplois stables et un espoir de promotion sociale à celles qui sont peu instruites. Les hommes restent très sceptiques au travail des femmes et considèrent qu'il est responsable de la hausse du chômage et nuit à la famille. Cette idée va mettre du temps à sortir des mentalités. Elles deviennent peu à peu libres de travailler sans l'autorisation de leur mari. Elles acquièrent ce droit en France en 1965. Elles vont occuper de plus en plus des postes à responsabilité en même temps que leur niveau d'étude va augmenter. [...]
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