La nécessité d'une présence policière au sein des sociétés humaines a toujours fait l'objet d'un relatif consensus. Platon, dans la République, évoque déjà le rôle des gardiens, fondamental pour la préservation de la vie de a cité. La nature humaine est telle que l'absence de toute contrainte pourrait laisser craindre l'anarchie. Avant l'apparition de de cette force coercitive, les relations sociales étaient le plus souvent régies par la loi du plus fort (...)
[...] L'histoire humaine est une succession de guerres, batailles et massacres prouvant jusqu'à l'absurde la bestialité de l'homme. Térence constatait déjà que l'homme est un loup pour l'homme précepte qui sera repris et développé par l'anglais Thomas Hobbes dans Léviatan. Pourtant, si un pouvoir coercitif est essentiel, il ne prit pas toujours la forme d'une police, au sens traditionnel du terme. Dans certaines tribus, l'autorité est exercée par un chef, imposant ses décisions à la population, laquelle peut appliquer elle-même les châtiments décidés. [...]
[...] L'on retrouve là l'autre volet, répressif, de l'activité des forces de police qui doit permettre d'arrêter les auteurs d'exactions, dans le but de les déferrer à la justice. Cette fonction, fondamentale, représente la mission historique des forces de l'ordre. Celles-ci empêchent le double sentiment d'impunité et d'injustice chez les citoyens, si les auteurs n'étaient pas sanctionnés. Enfin, une dernière dimension indispensable dans les sociétés développées, elles enquêtent sur les infractions commises et déterminent qui sont les auteurs des crimes et délits. Elles participent ainsi à la mission de justice propre à toute démocratie. [...]
[...] Elles sont nécessaires autant pour empêcher les infractions que pour résoudre les enquêtes dans les affaires délictuelles et criminelles. La police est nécessaire à la paix sociale La société ne saurait se passer de police comme le montre la plus élémentaire observation de toute vie sociale. Afin une fois encore de dépasser la logique de la seule force brutale, il apparaît fondamentale de comprendre la place et les missions de la force coercitive dans nos sociétés post-industrielles. Celle-ci intervient à deux niveaux, afin de prévenir et réprimer les infractions tout en enquêtant lorsque des délits et crimes sont commis. [...]
[...] Pour autant, l'équilibre doit être recherché entre la défense des libertés individuelles et la sécurité des citoyens. CONCLUSION On se rend bien compte qu'une société sans forces de l'ordre est tout simplement utopique. La nature de l'homme, le fonctionnement de nos sociétés sont tels que pour assurer une paix sociale la police est indispensable. Néanmoins, le tout répressif ne doit pas remettre en cause les libertés individuelles, il faut trouver un compromis entre les deux pour vivre en harmonie dans nos sociétés. [...]
[...] Le risque de dérive est inévitable, les individus pouvant être suivis depuis le seuil de leur maison jusqu'à leur lieu de travail. Avec l'expansion des téléphones portables, il est également possible de suivre totalement les déplacements d'un individu. Si la sécurité des personnes suppose la remise en cause de certaines libertés, celle-ci doit toutefois rester exceptionnelle. Si les philosophes et les écrivains ont parfois imaginé une société sans police, une étude attentive de la réalité montre qu'un tel projet est difficilement imaginable. Les forces de police sont absolument nécessaires à toute vie sociale. [...]
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