Avant toute chose, posons-nous la question : « qu'est-ce qui est moderne ? » et jetons un oeil dans une encyclopédie (Larousse). On y trouve plusieurs interprétations ; toutes, opposant vieilli, ancien et classique à moderne. En règle générale, on qualifie de moderne ce qui appartient au temps présent. Il y a l'idée de « progrès » récents, d'« innovations » ou au moins ce qui s'adapte aux innovations de son temps. On nuance la nouveauté avec le terme contemporain pour identifier les techniques, les arts, les règles et les goûts nouveaux de chaque époque. Ainsi, l' « art moderne » se dit de l'art « dans ses formes qui se veulent les plus novatrices à chaque époque, et notamment au XXe s. (cubisme, abstraction, architecture fonctionnelle, etc) ».
Le moderne est le contemporain de chaque époque, et surtout, tout ce qui a trait à la nouveauté. Mais ce n'est qu'une définition assez vague et cela reste le sens commun. La modernité est compliquée à définir. C'est un mouvement des sociétés, et de ce qui les caractérise, dans le temps. J'aimerais d'abord faire un point sur ce qu'est la modernité dans le temps et tenter d'en donner une explication, et faire un tour dans le passé pour voir quand la modernité s'est révélée. Nous avons réfléchi en cours pour comprendre ce qu'est la modernité, on parle de « sociologie de la modernité » comme on peut parler de sociologie urbaine, par exemple. Le but est d'adopter un point de vue sociologique pour comprendre le processus de modernisation et ses effets. Il sera donc intéressant de mettre en lumière notre avancée sociologique sur ce point pour enfin aboutir à une réflexion sur la modernité d'aujourd'hui.
[...] C'est le changement perpétuel qui est à l'origine de toute modernité. Georges Balandier donne son explication : comme le mouvement plus l'incertitude ( ) c'est le bougé, la déconstruction et la reconstruction, l'effacement et l'apport neuf, le désordre de la création et l'ordre des choses en place ( ) c'est l'ouverture de tous les espaces individuels et sociaux au nouveau, à ce qui se réalise par la progression accélérée des sciences et des techniques, aux langages requis par les savoirs et savoir-faire les plus récents, à un régime de l'imaginaire nourri d'images jusqu'alors inconnues aux expériences personnelles et collectives alternatives. [...]
[...] Mais n'oublions pas qu'elle a beau être nouvelle, il a fallu qu'elle se construise. Et la construction s'est faite à partir d'éléments du passé, ce qu'on appel la tradition. [...]
[...] et faisons jetons un œil dans une encyclopédie (Larousse). On y trouve plusieurs interprétations ; toutes, opposant vieilli, ancien et classique à moderne. En règle générale, on qualifie de moderne ce qui appartient au temps présent. Il y a l'idée de progrès récents, d' innovations ou au moins ce qui s'adapte aux innovations de son temps. On nuance la nouveauté avec le terme contemporain pour identifier les techniques, les arts, les règles et les goûts nouveaux de chaque époque. Ainsi, l' art moderne se dit de l'art dans ses formes qui se veulent les plus novatrices à chaque époque, et notamment au XXe s. [...]
[...] La modernité nous concerne tous, même quand on marche sur les pas d'ethnologues comme Malinowski ou William Foot Whyte. C'est d'ailleurs la modernité qui mélange les disciplines de la sociologie et de l'ethnologie. Peut-être est-ce parce que nous assistons à une mondialisation grandissante ? Il est certain que même si nous sommes dans une phase de postmodernité avec les retombées négatives de la Renaissance et les désillusions, la modernité, elle, est le nouveau de chaque société et de chaque période. Ainsi, nous sommes dans une autre modernité que celle de la Renaissance. [...]
[...] Gilles Deleuze, dans Cinéma L'image temps (1985), met en lumière le pessimisme du temps sur la modernité et appel à un nouvel espoir : Le fait, c'est que nous ne croyons plus en ce monde. Nous ne croyons même pas aux évènements qui nous arrivent, l'amour, la mort, comme s'ils ne nous concernaient qu'à moitié. [ ] C'est le lien de l'homme et du monde qui se trouve rompu. Dés lors, c'est ce lien qui doit devenir objet de croyance : il est l'impossible qui ne peut être redonné que dans une foi. [ ] Nous redonner croyance au monde, tel est le pouvoir du cinéma moderne (quand il cesse d'être mauvais). [...]
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