Dans les sociétés les plus hautes, les vieillards avaient une statue marquée de privilèges : successeurs naturels des figures mythiques incorporels, leurs grandes longévités leur assuraient un statue de « proche des dieux ». Leurs mémoires et leurs disponibilités en faisaient les détenteurs de la sagesse et les dispensateurs du savoir : savoir et pouvoir sont d'ailleurs vite confondus (...)
[...] En dépit d'une situation sociale relativement satisfaisante, la vieillesse était souvent vécue comme un drame personnel, comme une période malheureuse et pitoyable de la vie. Les dieux nous ont donné mille présents divers, La jeunesse riante et l'âge et ses hivers. Mais leur pire cadeau, plus laid que la mort même, Est d'engendrer des fils qu'on élève et qu'on aime, Et pour qui l'on se prive et qu'en tout l'on contente, Et, après tant de soins et après tant d'attente, D'être haï, maudit, et traité comme gueux, Qui aurait par hasard osé s'approcher d'eux. [...]
[...] Maintenant c'est une représentation plus valorisante qui leur est appropriée. En effet, le 18e siècle a inventé "un bon vieillard comme il a créé un bon sauvage" (référence à l'anthropologie du 18e siècle).Comme l'a bien représenté Voltaire, l'image de la vieillesse est devenue très sympathique. Le vieil homme (ou la vieille femme) est couronné(e) de sagesse et de sérénité. Même les philosophes et les écrivains s'attache à cette nouvelle perception et estiment que la survenue de la vieillesse suffit à gommer toutes les imperfections et tous les incidents de la vie passée. [...]
[...] On peut aussi noter que la population de centenaire est en augmentation et est essentiellement féminine. En effet, le nombre de centenaires en France a décuplé depuis 40ans pour atteindre, en 1997, un chiffre compris entre 5000 et 6000. Les conséquences pratiques de cette montée en flèche des "très âgés" sont difficiles à prévoir, on ne peut pas imaginer quel sera l'état de santé moyen des futurs centenaires. Rein n'exclut qu'une majorité d'entre eux soient en bonne santé comme Jeanne Calment mais rien n'exclut non plus l'inverse. [...]
[...] CONCLUSION On remarque que bien qu'il y ait une évolution, elle n'est pas si flagrante que ça. Les personnes âgées ont une place toujours très minime dans la société, même si celle-ci tend à s'accroître. Par exemple, la société établie des normes qui exclue la prise en compte des capacités des personnes âgées. L'exemple du feu rouge illustre bien ceci. Mais ce n'est pas le seul facteur d'exclusion. Il faut toujours beaucoup d'argent pour vivre mieux. Plus les vieillards sont riches, plus leur possibilité de choix de fin de vie est étendue. [...]
[...] La société était divisée en trois ordres : ceux qui prient, ceux qui se battent et ceux qui travaillent mais, c'est le guerrier adulte dans la force de l'âge qui occupe le devant de la scène. En plus de la capacité physique, la notion de vieillesse reste confuse dans les esprits médiévaux. Les vieillards peuvent exister à titre individuel, mais essentiellement pour les rois, les évêques, les seigneurs, les bourgeois. Dans les milieux humbles, il y a en pratique que des adultes et des enfants, la vie adulte commençant tôt et se terminant quand l'homme est trop perclus pour guerroyer ou moissonner. [...]
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