Chacun des deux partenaires qui entament une vie en couple, amène ses propres projets, avec l'espoir de pouvoir les réaliser au sein de la nouvelle entité et d'en faire un projet commun avec son conjoint. Or le but commun principal entre les deux partenaires reste sans doute de fonder une famille et devenir parents. Ainsi, la stérilité et l'infertilité atteignent les couples dans leur désir premier d'avoir une descendance, et se traduisent souvent par des séquelles psychiques, voire physiques.
Au Cameroun par exemple, la femme doit faire preuve de sa fécondité dans les premiers mois qui suivent le mariage, sinon elle risque d'être répudiée par son mari ou se voir secondée, dans les cultures où la polygamie est autorisée, par une autre femme. En Tunisie, la femme est, en apparence, loin de cette menace. En effet, le code du statut personnel promulgué en 1956, interdit la polygamie. Pendant longtemps, les couples qui n'arrivaient pas à concevoir avaient recours au divorce, pour se remarier ensuite et réaliser leur désir d'enfanter.
La présente recherche a pour objectif d'étudier la perception individuelle de la stérilité dans deux groupes issus des deux cultures évoquées précédemment, à savoir la culture camerounaise (subsaharienne) et la culture tunisienne (maghrébine). Notre question de recherche serait alors : la perception de la stérilité est-elle encore tributaire de la culture malgré l'évolution scientifique ?
[...] Propos recueillis par Delphine Baloul, novembre 2002, Quand l'enfant ne paraît pas : quelles sont les conséquences de l'infertilité sur la vie du couple ? L'infertilité peut-elle être d'origine psychologique [En ligne], URL : (http://les-maternelles.france5.fr/index- fr.php?page=dossiers&dossier=1210&article=4624), consulté le 10 janvier 2009. Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City juillet - 6 août 1982 D'après les pages SES de Jean-Paul Simonnet, la culture : définition et caractéristiques [En ligne] URL : (http://www.lyc-arsonval-brive.ac- limoges.fr/jp-simonnet/spip.php?article105), consulté le 04 janvier 2009. [...]
[...] A travers la présente recherche, nous nous proposons d'effectuer une étude comparative de la perception de la stérilité du couple, sous l'angle de deux cultures différentes. Problématique Chacun des deux partenaires qui entament une vie en couple, amène ses propres projets, avec l'espoir de pouvoir les réaliser au sein de la nouvelle entité et d'en faire un projet commun avec son conjoint. Or, comme le remarque Olivennes F. (2006), le but commun entre les deux partenaires reste sans doute de fonder une famille et de devenir parents en s'inscrivant dans une généalogie Ainsi, la stérilité et l'infertilité atteignent les couples dans leur désir premier d'avoir une descendance, et se traduisent souvent par des séquelles psychiques voire physiques. [...]
[...] Le niveau d'étude : Par niveau d'étude, nous entendons le parcours académique du sujet. Estimant qu'il peut influencer les représentations et la perception de l'individu, nous nous sommes limitées à des sujets ayant fait des études universitaires, d'autant plus que nous n'avons pas accès à un échantillon représentatif des deux populations cibles. La présence ou l'absence de la stérilité : Le vécu ayant un impacte considérable sur les représentations que l'individu se fait de la stérilité, nous supposons que la perception de la stérilité chez une personne non stérile est tout à fait différente de celle d'une personne concernée par ce problème. [...]
[...] Les questions relatives à cet axe ont été regroupées sous le titre : la stérilité est difficile à vivre. Les résultats obtenus sont comme suit : Degré d'adhésion Favorable Tunisiens Camerounais Tableau 1 : la stérilité est difficile à vivre. Ainsi les pourcentages du tableau 1 montrent que dans l'ensemble chez chacun des deux groupes il existe une même tendance. En effet, la plupart des sujets ( pour les Tunisiens et des Camerounais) adhérent aux questions qui traitent du sous-thème la stérilité est difficile à vivre. [...]
[...] Cependant nous étions conscientes que notre marge de manoeuvre était limitée. Nous avons opté, par soucis méthodologiques, de disponibilité et d'accessibilité, d'une part pour une population locale (tunisienne) et d'autre part pour une population d'expatriés : des ressortissants camerounais Les échantillons a. Les critères d'inclusion Faute de temps et de moyens, nous permettant d'accéder à deux échantillons représentatifs, nous nous sommes limitées à l'échantillon occasionnel. Ce dernier, dans la mesure où il ne permet pas la généralisation des résultats, présente certaines limites. [...]
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