Homme raisonnable, risques, progrès, raison, dangers, science, inventions scientifiques
« Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » écrivait Rabelais au XVème siècle. En 2010, les hommes peuvent ajouter à cette citation, ruine de la vie. En effet, certaines inventions scientifiques ont malheureusement eu un impact catastrophique sur l'environnement et nos possibilités de survie. Il devient dès lors pertinent de se demander si l'homme sait et peut contrôler les risques inhérents au progrès.
[...] Au premier rang des préoccupations humanistes, on retrouve le développement des qualités essentielles de l'être humain telles que la tolérance, l'indépendance mais aussi la curiosité et la rationalité, permettant une plus grande harmonie sociale. Selon le scientifique, naissance et connaissance sont à mettre en analogie. La naissance permet l'indépendance de l'être, la connaissance permet à l'homme d'échapper à l'univers et de devenir dès lors, selon la pensée humaniste, plus autonome et donc, plus humain. Toujours selon l'humaniste, la connaissance scientifique est la prise d'un risque inévitable et qui induit des dangers dans la mesure où l'homme veut rentabiliser ces découvertes. [...]
[...] En témoigne, en France, le parti pour la décroissance créé en 2005 et les conférences de sensibilisation régulièrement organisées par ses partisans. Le progrès est inéluctable dans la mesure où il est caractéristique de l'homme. L'homme prend des risques, s'interroge et évolue sans cesse. Là où sa survie est remise en cause, c'est lorsqu'au profit d'un souci d'efficacité et d'enrichissement économique, on pervertit les découvertes scientifiques et on les utilise à mauvais escient. Il semble aujourd'hui fondamental d'établir une confiance morale sur de nouvelles bases et de réévaluer nos besoins. [...]
[...] Pensez-vous que les hommes puissent contrôler les risques inhérents au progrès ? Science sans conscience n'est que ruine de l'âme écrivait Rabelais au XVème siècle. En 2010, les hommes peuvent ajouter à cette citation, ruine de la vie. En effet, certaines inventions scientifiques ont malheureusement eu un impact catastrophique sur l'environnement et nos possibilités de survie. Il devient dès lors pertinent de se demander si l'homme sait et peut contrôler les risques inhérents au progrès. Nous tenterons de répondre à cette question, en articulant notre réflexion autour de deux axes. [...]
[...] C'est ainsi qu'on voit émerger de nouveaux mouvements de pensées, enfants de l'humanisme du XVIème siècle, et qui participent à cette nouvelle prise de conscience visant à un plus grand respect de l'homme et de son environnement. L'homme doit créer en pesant le pour et le contre de ses innovations. Mais n'oublions pas que l'erreur est humaine. Dès lors, dans quelle mesure pouvons-nous nous protéger des excès, quels qu'ils soient ? Faisons en sorte que le progrès [ne soit plus] une hache dans les mains d'un psychopathe selon Albert Einstein. [...]
[...] Il ne faut donc pas contrôler cette prise de risques mais maîtriser les fruits que ce progrès distribue. Ce sont ces fruits qui peuvent être dangereux. Telle la découverte par Albert Einstein de la fission atomique ; progrès scientifique qui eut pour fruit terrible et dévastateur la création de la bombe atomique. Le risque est nécessaire à l'homme. C'est ce qui lui permet d'évoluer, de progresser ; il est constitutif de son être. Ce sont les fruits du progrès qui peuvent être dangereux. [...]
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