Crise, famille, intégration, structure, traditionnelle, moderne
Originellement, un même domicile regroupait trois générations d'une même famille. Le 20ème siècle voit naitre une première modification de la structure de la famille, celle-ci n'étant plus composée que des parents et des enfants nés de leur union. L'extinction du modèle de famille élargie donne ainsi naissance à la famille traditionnelle, caractérisée par une mère au foyer, plusieurs enfants et une autorité paternelle dominante. A partir de la deuxième moitié des années 1960, et avec les transformations économiques et démographiques, on a assisté à une adaptation de la loi. On put citer le droit à la contraception ou à l'avortement, ainsi que le partage de l'autorité parentale. Les idées sur le mariage, les relations familiales et la sexualité qui évoluent constituent le pilier de la mutation de la structure familiale.
Mais avec cette modification structurelle de la famille traditionnelle permet-elle de parler d'une crise de la famille aujourd'hui ?
[...] Ce phénomène s'est inversé puisque les grands-parents assurent aujourd'hui une aide, principalement financière, grâce à l'augmentation de leur niveau de vie. Dans l'autre sens, on constate surtout une sorte de solidarité affective. Les enfants permettant souvent de lutter contre la solitude et d'apporter de la jeunesse et du dynamisme dans la vie de leurs grands-parents. On constate ainsi une forte solidarité inter générationnelle. - Enfin, la famille préserve de l'exclusion. En effet, elle symbolise l'appartenance à un groupe, et la qualité des rapports échangés au sein de cette institution attire les individus. [...]
[...] En découle alors un sentiment de sécurité. Un renforcement des fonctions de la famille - Avec les familles recomposées, la diversité peut être un réel plus quant à l'éducation et la socialisation. Les demi-frères et sœurs sont aussi un moyen d'échange et de jeu. - Aussi, le partage de l'autorité parentale permet de partager les décisions et les responsabilités, le père n'exerçant pas seul une tutelle sur la famille. Ils transmettent à leurs enfants les valeurs d'un modèle familial et leur efficacité, du fait d'une autorité dualiste, est renforcée. [...]
[...] Néanmoins, l'éclatement de la cellule familiale, par une mutation de sa structure, n'a pas atteint le cœur même de la famille. Il est vrai que sa fonction primordiale, la socialisation, mais aussi la solidarité et l'appartenance au groupe qui demeurent, enracinent la famille comme valeur fondamentale pour les individus. II- Mais cette mutation n'est pas forcément l'expression d'une crise de la famille Fonder une famille : une volonté qui demeure - La diminution du nombre de mariage n'a pas réduit la volonté de créer une famille. [...]
[...] En effet, avec la diminution des taux de nuptialité et de natalité, l'augmentation du nombre de divorces qui entraine l'essor des familles monoparentales et recomposées, c'est toute la structure familiale qui se modifie. - En ce qui concerne les enfants : il y en a moins en moyenne en 2006) et pour la première fois en 2007, le nombre d'enfants né hors mariage surplombe celui des enfants nés d'une union maritale. - On peut également parler d'une crise du mariage. En effet, alors que mariages étaient célébrés en 1960, il n'y en a plus que en 2007. [...]
[...] Et c'est vers ces deux types de vie commune que les couples s'orientent aujourd'hui de plus en plus. Il faut également noter l'augmentation du nombre de divorces qui remet en cause la famille traditionnelle. - Enfin, le travail des femmes nous éloigne un peu plus de la famille traditionnelle. Ce phénomène peut s'expliquer par l'évolution des mentalités, les besoins économiques ou encore l'adaptation législative. Le refus de l'autorité paternelle et l'émancipation des femmes nous engagent également vers la famille moderne. [...]
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