Bénévolat, association, aide, démunis, France, pays sous-développés
Ici, Mr X, administrateur d'une association française et Mr Y, médecin et bénévole dans de nombreuses associations à l'étranger, échangent leurs idées sur « Il est difficile de faire un choix, entre « partir là-bas » pour soutenir une cause qui nous est importante, ou rester « ici » et agir « ici » et bien que, d'un premier abord ils soutiennent le même but, c'est-à-dire aider les plus démunis, ils se trouvent en désaccord sur ce sujet.
[...] Simples exemples : tout en restant dans l'Europe, prenez la Grèce, derrière une image de richesse et de développement, ne nous ait-il pas apparu ces derniers mois que celle-ci se trouvait, au contraire, dans le besoin ? Pour aller plus loin encore, en terme de pauvreté et de détresse, prenons l'exemple de la Sierra Leone qui avec un produit intérieur brut équivalent à 1,9 milliard de dollars, est une des nations les plus pauvres à ce jour. Le pays, en guerre civile pendant plus de 10 ans, est encore largement sous-développé. L'espérance de vie ne dépasse pas 57 ans et de nombreux réfugiés vivent toujours à l'extérieur du pays. [...]
[...] Evidement je ne peux être en désaccord avec ce point de vue mais, permettez-moi de dire, que s'investir dans une cause ici, dans notre pays, rend possible tous ces bienfaits pour la personnes et notre monde. Sans vouloir paraître égoïste, sentiment qui n'a bien sur pas sa place ici, il me semble que notre nation, bien que considérée comme développée et suffisamment riche pour être enviée par certains, à crucialement besoin de notre aide. En effet, si vous suivez l'actualité, vous pouvez voir que la France possède elle-aussi ses pauvres qui changent de visage avec les années : avant, il s'agissait surtout de retraités; désormais, ce sont de plus en plus des personnes d'âge actif, souvent des jeunes et des chômeurs (le taux de pauvreté est de 32% parmi eux). [...]
[...] Les publics visé par les missions sont nombreux : orphelins, enfants des rues, sourds et malentendants, handicapés mentaux ou physiques, personnes souffrant de pauvreté et détresse matérielle, etc . De plus, l'humanitaire est une phase primordiale pour l'épanouissement de la personne car il permet de s'enrichir autant sur plan professionnel que personnel. Enfin, on note que la notion économique et communication prend de plus en plus le pas dans le monde de l'humanitaire : pour pouvoir assurer leurs missions aujourd'hui devenues indispensables au bon fonctionnement d'une démocratie libérale, les ONG doivent se vendre au grand public comme n'importe quel produit en France. [...]
[...] Et bien que les voyages forment entre autre la jeunesse, beaucoup de jeunes ne désirent pas spécialement quitter leur pays pour un autre, que se soit pour quelques semaines voire quelques mois, par peur, par exemple, des barrières culturelles telles que la langue, les traditions, les maladies, Mr Y. : Il faut prendre cet aspect des choses en compte, c'est vrai, d'autant que les français sont bien connu pour ne pas être particulièrement bon en langue mais si je suit votre argument, plus personne ne partirait. [...]
[...] X : Je ne peut être que d'accord avec ce point de vue. Ainsi, et pour se mettre d'accord, il me semble que partir et rester sont deux actions complémentaires et que l'un ne peut fonctionner sans l'autre. Ainsi, il me semble que ce choix est avant tout un choix personnel qui relève de chacun mais qu'il reste indispensable pour le bien de tous. Ainsi, aider en partant ou en restant dans son propre pays est essentiel pour le maintient et l'amélioration des richesses mondiales et la sauvegarde de l'humanité. [...]
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