Ethique, Durkheim, Weber, Ellul, Russel, Habermas, sociologie, morale, fraternité universelle, groupe social, responsabilité de l'individu, domaine civique, domaine politique, cadre juridique, méthode expérimentale, éthique collective, éthique individuelle
La sociologie de la morale ou de l'éthique apparaît au courant du XIXe siècle lors de l'essor de cette discipline des sciences humaines. En effet, les deux chefs de file, Max Weber et Émile Durkheim traitent de l'éthique respectivement dans Le savant et le politique et dans Leçons de sociologie Physique des moeurs et du droit. L'éthique se définit comme des principes régulateurs de l'action. Elle indique un discours normatif se référant à des valeurs fondamentales comme la liberté, la justice, l'amitié, le bien, la vertu, la vérité, la sagesse, le bonheur ou la fraternité universelle.
[...] A l'échelle de l'individu, le besoin de règles et de responsabilité leur parait nécessaire. Cela diverge particulièrement de la pensée de Russell qui établit une éthique politique des sentiments et des émotions qui surgissent dans notre perception de la réalité sociale et de la réalité naturelle. La structure du corps et la règle qui régissent les comportements moraux des individus sont donc occultés au profit d'une vision libertaire des sentiments appliqués au fait politique. Au niveau collectif, Habermas et Ellul invoquent l'importance de constituer des groupes sociaux dans le but d'obtenir respectivement plus de justice et pour le second plus de liberté. [...]
[...] Dans Le savant et le politique, Max n'aborde pas le besoin de cadre et préfère le besoin de règles. Si Émile Durkheim parle du civique, Weber aborde le politique, les deux domaines étant particulièrement liés, le civique constituant le politique. Ainsi, Max Weber évoque le politique comme obéissant à « l'éthique de la responsabilité ». L'individu a donc des devoirs ou des engagements. Afin d'être responsable, l'être humain obéit à des règles qui permettent notamment d'être intègre compte tenu de la fonction du politique qui « exerce une influence sur les autres humains ». [...]
[...] En effet, le savant est régi par l'application de la méthode expérimentale qui permet la confirmation des hypothèses. Il répond donc à une règle. De même, pour Russel, qui montre que la science utilise des concepts rationnels qui constituent les fondements épistémologiques des théories. I2) Max Weber et le besoin de responsabilité Concernant la politique, Max Weber fait appel à une forme de bons sens de l'individu contrairement à Durkheim. Il doit répondre de ses actes. Il est donc responsable. [...]
[...] Les individus faisant corps remédient au « désordre apparemment ordonné et établissent par les êtres humains». Pour ce faire, ils doivent faire preuve « engagements multiples bénévoles et significatifs ». Cela s'oppose donc aux valeurs supposées du travail ordinaire orienté vers la production de biens matériels qui sont nécessaires, inutiles ou nocifs. Les individus doivent s'orienter vers des groupes, formant ainsi une communauté pour œuvrer dans le combat de la liberté. Comme chez Habermas, ici l'éthique définit par Ellul renvoie à l'intérêt général du groupe social. [...]
[...] Elle affirme comme fondamental de respecter ou de développer l'humanité. Cette morale se divise en deux groupes « apparentée ». L'une renvoie aux relations qui s'établissent entre individus. Il y a donc un rôle social entre les individus ce qui suppose un cadre et des devoirs des êtres humains. Le second groupe se réfère au rapport de chaque individu avec lui-même et change donc selon les personnes puisqu'il s'agit de morale individuelle. La morale collective et individuelle impose donc un cadre, des règles structurantes de conduite ou des sanctions selon les auteurs. [...]
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