Je suis issue d'un cursus littéraire, je n'avais donc aucune expérience dans le secteur social avant mon entrée en formation. Néanmoins, avant de débuter la formation, je me suis informée sur le contenu de celle-ci, sur les débouchés (ou travailler, avec quelle population...) et sur les missions de l'Assistante de service social.
En m'orientant vers la formation d'assistante de service social, je recherchais un métier au contact de la population, une relation d'aide et de soutien, mais aussi un travail en lien avec mes valeurs personnelles (...)
[...] J'ai dû réfléchir aux différentes possibilités, puis j'ai trouvé les coordonnées d'une association pouvant répondre aux besoins de cette personne. D'autre part, au cours des suivis j'ai pu prendre conscience de l'évolution des situations que j'ai été amenée à suivre. En effet, dans certaine situation j'ai pu observer une amélioration du au travail effectué avec les partenaires et surtout avec l'usager. J'ai rencontré un usager pour qui il était difficile d'effectuer certaines démarches en raison d'un problème de santé important. [...]
[...] Afin d'élaborer les préconisations, j'ai recherché les dispositifs, les structures et les acteurs pouvant intervenir dans le cadre de cette action et dans quelles conditions. Lors de mon travail sur l'ISIC, je me suis rendue compte que cette méthodologie d'intervention, bien qu'elle requière un travail de recherche et d'analyse important, permettait de faire intervenir différents professionnels spécialisés dans leur domaine et de pouvoir ainsi compléter les compétences de chacun pour répondre à une même problématique III. La relation d'aide en service social Au cours de mon apprentissage de l'ISAP, j'ai appris à travailler la relation d'aide. [...]
[...] Même si je pense qu'elle s'acquiert tout au long du parcours professionnel, la formation m'a tout de même servi à appréhender l'attitude empathique. En effet, lors d'un suivi, il faut se centrer sur l'usager, l'écouter et le comprendre. Au cours de mes premiers entretiens, je me fixais des objectifs à aborder avec l'usager en rapport avec sa problématique. Toutefois, il m'est arrivé de ne pas répondre aux besoins de celui-ci car je me focalisais sur mes objectifs. Après en avoir discuté avec ma formatrice, j'ai décidé de garder mes objectifs mais d'aborder en priorité ce que la personne souhaitait aborder pour pérenniser la relation de confiance et ne pas induire une notion de productivité. [...]
[...] Toutefois, elles ne permettent pas toujours de résoudre une situation. Il m'est arrivée de rencontrer des problèmes éthiques pour lesquelles il a fallu que je me questionne, que je réfléchisse aux différentes possibilités dont je pouvais bénéficier non seulement grâce au code de déontologie et aux valeurs de la profession, mais aussi grâce à ma propre éthique. Enfin, je pense que dans la relation d'aide il est important de respecter l'usager. Dans un premier temps parce qu'il ne faut ni juger les situations rencontrées, ni stigmatiser l'usager. [...]
[...] Elle s'instaure entre autre grâce au secret professionnel qui met l'usager en confiance. Pour le mettre en place, dans la mesure de possible je faisais part à l'usager, des éléments que je souhaitais transmettre. En plus de me donner un cadre d'intervention, le secret professionnel permet un travail en toute transparence avec l'usager qui se confie plus librement. Outre la relation de confiance et l'attitude empathique, j'ai du faire face aux limites que la relation d'aide peut avoir. J'ai constaté au cours de certains suivis, que la relation de confiance peut entraîner une dépendance et que le travail de l'assistante de service social est d'essayer de rendre autonome l'usager. [...]
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