La Révolution industrielle est le point de départ de l'émergence de la classe ouvrière mais aussi de celle des capitalistes industrielles. En effet, celle-ci développe de nouveaux moyens de productions et passe à une société industrielle. La Révolution Industrielle est un phénomène qui s'est attaqué à toute l'Europe. Le 19ème siècle est marqué par de profonds changements sur le plan économique, politique et monétaire. Mais ce qu'il faut bien préciser, c'est que l'entreprise et le capitalisme ne sont pas nés avec cette révolution, car déjà au XVII et au 18ème siècle, des entreprises avaient étés créées.
[...] Mais les ouvriers n'ont pas disparus. Ils forment toujours un groupe social dont l'homogamie est forte, mais où le terme de classe au sens Marxiste a disparus. La société a évolué et la classe ouvrière avec. Les changements politique et économique ont fait disparaître cette culture ouvrière pour en faire apparaître une populaire qui regroupe toutes les personnes de la société dite pauvre Mais dans les prochaines années, cette culture ouvrière est-elle amené à réapparaître ? Ou alors est-ce une culture populaire qui va se développer au point de devenir une force politique des plus importante ? [...]
[...] Sa lutte contre la bourgeoisie commence avec son existence même. Il s'agit donc d'une culture organisée, qui se développe spontanément, basé sur l'apparition d'une conscience de classe Cette culture est aussi fondée sur un travail et un savoir-faire commun, mais aussi et surtout sur les revendications. Les ouvriers accordent une grande importance à différentes valeurs comme la dignité, la solidarité, l'entraide, mais aussi, comme le dit le sociologue O. Schwartz, Il semble que l'ouvrier attache beaucoup d'importance à la proximité affective avec ses proches C'est donc toujours à la fin du 19ème siècle que cette culture s'affirme et où les ouvriers prennent conscience de leur existence en tant que classe sociale. [...]
[...] Gallimard, coll. Folio Histoire Stavenhagen R., Classes sociales et stratification L'homme et la Société, n°8,avril-juin 1968, pp 201-211 Annexe 1 : Annexe 2 : Annexe 3 : Karl Marx, Manifeste du parti communiste Karl Marx, Manifeste du parti communiste Yannick Lemel, Les classes sociales, collection Que sais-je, PUF, p Louis Chauvel, Le retour des classes sociales ? [...]
[...] A cette époque des enfants de 6-7 ans viennent travailler dans les usines. Et enfin, il y a l'artisanat urbain. Ces trois critères ont donc permis le développement d'une culture ouvrière durant le 19ème et le début du 20ème siècle, mais aujourd'hui, qu'est-il advenu de cette culture ouvrière ? Dans un premier point, j'aborderai donc l'historique de cette culture et son développement sous la vision marxiste et la vision wébérienne. Dans un second point, j'aborderai la disparition de cette culture ouvrière avec l'appui de la thèse de Nisbeth. [...]
[...] III-] Réapparition de la culture ouvrière ? Comme je l'ai dit précédemment, aujourd'hui nous utilisons les catégories Socioprofessionnels pour différencier les différentes catégories de professions et lorsque l'on parle de catégorie sociale des ouvriers, ne revient-il pas au même de parler de classe ouvrière ? En effet, les catégories socioprofessionnelles assemblent des groupes professionnels ayant des caractéristiques semblables et des perspectives communes. Si je reprend la définitions de classes sociales donné par Weber un peu plus haut : Nous parlerons de classe quand un certain nombre de personne ont en commun une composante causale particulière de leurs ‘chances de vie', dans la mesure où cette composante correspond exclusivement à des intérêts économique pour ce qui est de l'accès aux biens et aux ressources économique et se traduit dans les formes des marchés des biens et du travail. [...]
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