Exposé de Sociologie des organisations consacré à l'organisation scientifique du travail. Des éléments historiques y sont abordés tels que le Taylorisme, Fordisme...
[...] Cela ne peut que créer des tensions dans l'entreprise. - Le chronométrage est un instrument de domination impersonnelle si bien que lorsque l'ouvrier n'arrive pas à atteindre les objectifs prédéterminé par le col blanc il s'en voudra à lui-même et ne pourra pas extériorisé ses difficultés. - La division du travail vise une intensification des rendements et donc un accroissement des quantités produites or l'individu ne peut pas en permanence se dépasser pour effectuer les tâches en un temps inférieur à la norme donc les primes restent relativement rares si bien que le volume de production risque de ne pas pouvoir atteindre un niveau de consommation correspondant. [...]
[...] Ainsi, il apparaît que le groupe, certes constitué par des individus à part entière, forme une certaine unité, tant au niveau du travail que des comportements. Le groupe est donc d'une manière générale très homogène. Cependant, cette homogénéité n'est pas synonyme de subordination. En effet, le groupe reflète les comportements et les ressentiments de chacun des individus qui le composent ; ainsi, un accord du groupe sera total, tout comme un désaccord. Cela signifie que le groupe agit de manière unanime. [...]
[...] D'après lui ce chronométrage permet d'aboutir à une norme de production qui permet des gains de temps et qui aboutit donc à une rationalisation de l'appareil productif. On peut contester ce terme d'organisation scientifique dans la mesure où le temps imparti à chaque tâche repose sur le chronométrage d'une personne qui ne peut représenter à elle seule l'ensemble des ouvriers. Par contre il est évident que l'objectif fixé par Taylor est de réduire la flânerie ouvrière c'est-à-dire le temps improductif lié à des déplacements. [...]
[...] Il ne connut pas d'abandon de la part des employées et seule une manifestation d'agressivité fut notée. Les écarts entre le groupe 1 et 2 sont donc nombreux en effet autant au niveau des résultats de production qu'au niveau relationnel ces groupes connurent des résultats opposés. Au vu de cette analyse on peut donc affirmer que les écarts au sein du groupe 3 sont inférieurs aux écarts entre les groupes 1 et 2. Pour le groupe l'expérience fut un franc succès puisque les résultats en terme de production furent excellent : la production d'unités par heure à augmenter de par rapport au niveau atteint avant le changement. [...]
[...] En effet aucun départ suite au changement ne fut à noter et seul une manifestation envers le contremaître fut commise dans le groupe 2. Les turnover et les conflits proviennent donc quasi totalement du groupe sans participation, ce qui peut expliquer en parti les résultats obtenus. Le groupe à participation totale quant à lui connut l'augmentation de production la plus forte. On a pu observer durant l'expérience chez certains groupes (le groupe sans participation principalement) une résistance au changement. Cette résistance provoquée par les ouvrières est dans ce contexte une réaction plutôt collective. [...]
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