La question de la division du travail est une question structurante de la sociologie, même si celle-ci est essentiellement centrée sur la division capitaliste du travail. On ne connait pas dans l'histoire de sociétés sans division du travail. Partout on observe une différenciation des taches, une spécialisation des rôles selon l'âge et le sexe par exemple. Dans la mesure où la division du travail organise et structure la division de la société, dans la mesure où elle conditionne le lien social, elle apparait de fait comme un objet privilégié de la sociologie. La sociologie du travail s'est surtout intéressée sur la manière dont le travail est organisé et divisé dans les ateliers (...)
[...] Maurice Montmollin va jusqu'à défendre l'idée que le taylorisme est irremplaçable : On ne peut éviter le taylorisme ni dans les discours d'aujourd'hui qui le condamne mais l'ignore, ni dans les ateliers où souvent encore on le pratique mais sans s'en vanter. Taylor est non seulement le père du scientific management, mais l'oncle ou le parrain de presque de toutes les variations modernes du travail (discours sur l'organisation du travail, 2001). L'empire, EXILS 1. Etats Unis 2. G Associations 1. Sociétés capitalistes 2. Etats nations 1. Collectifs d'Etats mineurs 2. [...]
[...] Il gravit tous les échelons pour devenir en 1890, directeur générale d'une entreprise dont l'objectif est d'exploiter un procédé de fabrication de pate à papier. En 1893, il s'installe comme ingénieur conseil à Boston. C'est dés le début du siècle qu'il va poser les bases du taylorisme et devient le théoricien de l'OST (organisation scientifique du travail). En 1911, il publie la direction scientifique des entreprises. On peut définir le système taylorien et l'idéologie qu'il sous tend en fonction des buts fixés et des moyens développé pour atteindre ses buts. [...]
[...] On parle également de division horizontale. Cette division aboutit à une division professionnelle des forces de travail. La division professionnelle du travail révèle une division sexuelle du travail. Déjà les hommes sont assignés prioritairement à la production et les femmes à la reproduction, c'est-à-dire aux hommes d'assurer la subsistance de la famille et les femmes aux travaux domestiques. Les six professions les plus féminisé en 2002 sont les mêmes qu'en 1962 : - Les secrétaires de directions - Les infirmières - Les agents de services - Les sages femmes ou aides soignantes - Les assistantes maternelles - Les coiffeuses ou manucures Il s'agit de métier qui reproduise les taches de services qu'elles assurent traditionnellement au sein de la famille. [...]
[...] La nature de la division du travail en serait bouleversée. Les règles de la division du travail se transforment-t-elle de façon spectaculaires ? Qu'il s'agisse de la division internationale du trvail de la répartition du travail entre les sexes, ainsi que des formes d'organisations du travail, certains diront que les mêmes principes sont toujours à l'œuvre. On peut distinguer cinq significations particulières de la division du travail : D'une manière générale on parle de division sociale du travail pour désigner les grandes catégories socio-économiques ou les classes sociales qui partagent l'ensemble de la population. [...]
[...] On peut distinguer cinq buts : - Diviser le travail et ses responsabilités en séparant la conception et l'exécution et en parcellisant le travail. - Rationaliser le travail par l'introduction de la science dans les ateliers : il s'agit de remplacer les bonnes vieilles méthodes empiriques par une science de l'exécution. - Augmenter la productivité en entrainant chaque ouvrier à atteindre son plus haut niveau de production. Cet entrainement systématique de chaque ouvrier pour atteindre son plus haut niveau d'efficience est l'apport véritable de Taylor selon P. [...]
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