Mémoire détaillant la place de la protection de l'enfance dans les structures sociales. Quelle est la place de l'enfant dans le système de protection ?
[...] Malgré l'essor des droits de l'enfant, ce sont toujours les adultes qui prennent la parole en son nom. Mais il peut s'adresser au procureur de la république, contacter l'ASE, les travailleurs sociaux, la gendarmerie, les professionnels de l'éducation nationale, les associations spécialisées. Son représentant légal peut déclencher les procédures qui lui sont refusées. Ce qui peut poser problème lorsque l'enfant se retrouve contre son représentant légal. Le législateur a alors renforcé le rôle administrateur ad hoc qui représente le mineur (Art 388-2 Il peut relayer la parole de l'enfant devant la justice et se constituer partie civile. [...]
[...] Cela a suscité chez l'enfant le sentiment qu'il peut être victime des adultes et que c'est à lui de se protéger car il en est informé et a le droit à la parole Il est nécessaire, dans notre société où l'enfant a un statut et un droit à la parole (accordé à juste titre), de faire la part des choses entre l'interprétation des dires de l'enfant (manipulation de l'information) et le traitement de ceux-ci au pied de la lettre. Avec la peur, les nouvelles réformes nous avons agit dans l'urgence. [...]
[...] Avant seul un certificat médical sur l'examen physique de l'enfant était demandé par le magistrat. Désormais, ce dernier demande de transmettre la parole de l'enfant, de décrire dans quelles conditions elle a été recueillie, et si celle-ci semble adaptée au développement de l'enfant. Cet exemple nous montre l'évolution de la prise en charge, d'un enfant maltraité, dans le domaine hospitalier et l'importance qui est donnée à la parole de l'enfant qui pourra être prise en compte par la justice. Nous sommes passés d'un extrême à l'autre : l'enfant ne peut que mentir à l'enfant dit toujours la vérité (Annexe 8). [...]
[...] La rareté de l'enfant au sein de la famille fait de lui un bien inestimable (Annexe 8). La société considère l'enfance comme un age décisif (psychologie de l'enfant), et être enfant, c'est être une victime potentielle. Maltraitance et danger sont des nouvelles pathologies psychosociales qui ont pour conséquence des politiques de prévention et de protection comme nous avons pu le voir dans nos deuxième et troisième parties. Laurence Gavarini nous parle également des transformations dans la manière de regarder l'enfant et les parents, et la famille, et l'enfant dans la famille. [...]
[...] (Annexe 12) La distance éducative est primordiale dans la relation entre l'éducateur et l'usager. Eduquer une personne en difficulté, selon les valeurs actuelles, les accompagner au jour le jour, dans des situations partagées, en recherchant les conditions de leur mieux-être et de leur plus grande autonomie, génère nécessairement, de part et d'autre, à des degrés qui vont être divers, l'établissement d'une relation plus ou moins chargées d'intentions et d'attentes, de perceptions de toutes sortes, y compris contradictoires. S'y trouvent ainsi mêlé : rejets, introjections, projections, identifications, transfert tous mécanismes très subjectifs, de réciprocité variable, rarement symétriques, le plus souvent inconscient, qu'alimentent pour l'éducateur, sa propre histoire éducative, ses impulsions et les multiples influences de son environnement. [...]
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