Dossier au sujet des nouvelles écoles sociologiques formulées (l'approche par la contingence, l'analyse stratégique, les économies de la grandeur, la sociologie de la traduction, les logiques d'action, les approches renouvelées "réseaux, fin des frontières, société de projet, intervention et métissage, coopération"...).
[...] On retrouve ce thème dans trois approches récentes : La première approche est celle du philosophe Rawls. Pour Rawls, parler de coopération suppose donc résolue la manière dont sont arbitrés les conflits d'intérêt. Il ne peut y avoir coopération que si chaque acteur dans l'organisation a le sentiment que les charges communes ou les difficultés que connaît l'entreprise sont partagées de manière équitable par tous. Même si cet apport a déjà été observé avant lui, Rawls souligne fortement que la coopération ne se décrète pas plus qu'elle ne s'impose : elle n'a lieu que si les individus ont le sentiment d'être dans un univers de justice. [...]
[...] 3ème moment : Quelles sont les traductions à opérer ? C'est-à-dire, quels sont les glissements à opérer pour modifier le système d'action concret pour lui donner un potentiel de convergence plus important. Phase 3 : La conduite du changement. L'objectif des actions qui vont être menées vise à favoriser l'introduction du changement en considérant que la réussite de celui-ci dépend de la structuration en réseau de l'entreprise (au sens des sociologues de l'innovation). 1er moment : Les analyses effectuées en phase 1 et 2 doivent à ce stade être communiqués aux personnels. [...]
[...] Mais mêmes ils se sont occupés à des nouvelles approches sociologiques, les sociologues proposent de parcourir le corpus classique de la sociologie, car il constitue un acquis fondamental et toujours vrai. Ces nouvelles approches sociologiques permettent donc une valorisation des théories de sociologie des organisations pour qu'il en soit fait usage par les acteurs économiques et sociaux dans les entreprises, les administrations, et les organisations de tout type. Car ces théories sont souvent trop obscures pour les acteurs organisationnels non spécialistes, ce qui rend leur usage inacceptable. [...]
[...] Le projet permet de renforcer la confiance pour faire converger les actes en univers incertain. L'approche par la coopération, en ce qu'elle ne peut se faire exclusivement ou surtout à travers un rapport de pouvoir, remet le sens en perspective. MM. Lanciano-Morandat et Paraponaris qui ont étudié un projet gigantesque d'acquisition de nouvelles connaissances au CNRS, vont jusqu'à parler d'intimité professionnelle dans les projets. CONCLUSION : Sur le plan des différents écoles : elles sont effectivement compatibles entre elles, elles sont mêmes complémentaires, chacune apportant un cadre d'analyse détaillé suivant l'axe qu'elle investit plus particulièrement. [...]
[...] Dans certaines organisations, il est certain qu'avec ses logiques de projet, de motivation par l'innovation et de métissage, propose un cadre de mise en action des organisations, permettant tout au moins partiellement de limiter les études acteurs / systèmes et de proposer un cadre d'observation déjà en action dans le changement. Les développements en termes de faculté de mise en musique du changement dans des projets d'innovations ou de métissage sont donc à ce titre fort intéressant. Bibliographies : Ouvrage, Henri AMBLARD, Philippe BERNOUX, Gilles HERREROS, Yves- Frédéric LIVIAN, Les nouvelles approches sociologiques des organisations. Editions du SEUIL, Collection Sociologie, Edition. Ouvrage, P. Bernoux, A quoi sert la sociologie des organisations ? Revue Sciences Humaines, mars-avril 1998, HS 20. P. Bernoux, A quoi sert la sociologie des organisations ? [...]
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