« L'Afrique est le berceau de l'humanité » ou encore « le continent africain regorge de beaucoup de richesses naturelles », telles sont des idées souvent sous-jacentes dans bien d'écrits de certains pères du courant de la négritude. Cependant, au delà de ces qualificatifs, l'Afrique, reste encore minée par des problèmes, dont la plupart de ses fils et filles surtout pour son histoire récente, restent convaincus qu'il s'agit de la volonté d'autres peuples.
[...] Pour finir notre analyse, nous ferons appel au nouvel Africain, qui est pour nous la personne capable de donner à notre continent sa véritable valeur. L'esclavage et la colonisation sont des faits qui ont beaucoup marqué notre continent et dont les traces restent encore visibles. Loin de vouloir réveiller ces souffrances du passé, nous pouvons souligner que ces moments ont été très douloureux pour l'Afrique qui a vu ses enfants déportés, massacrés ou encore torturés par d'autres peuples. Cependant, une chose est sûre, ce sont des Africains qui ont vendu d'autres Africains, des Africains qui ont trahi et même tué d'autres Africains. [...]
[...] Sinon comment comprendre la prolifération des guerres civiles (Libéria, Centrafrique) ? De génocides (Rwanda) ? D'hécatombes ? Qui n'honore pas ces Africains qui cherchent et espèrent un avenir meilleur pour cette mère qu'ils aiment et affectionnent. Comment comprendre que dans nos pays Africains, démocratie rime très souvent avec rebellions armées, coups d'État militaires, constitutionnels ou encore électoraux (comme cela est fréquent sur le continent ) ? Comment accepter que la répartition équitable des richesses dans la plupart de nos pays africains n'est-elle qu'un mythe ? [...]
[...] Ce nouvel Africain est celui qui pourra aider l'Afrique à amorcer un véritable développement qui n'est pas seulement économique. Car, il faut qu'il prenne en compte l'aspect intellectuel, moral et religieux : un véritable progrès. À ce stade de l'analyse, il ressort que le premier problème de l'Africain, c'est l'Africain lui-même. C'est pourquoi, nous tous Africains, avons en ce tournant de l'histoire à prendre en main l'avenir de notre chère mère, afin d'éviter de rester dans cette attitude rétrograde qui n'honore point l'Afrique mon Afrique, Afrique des fiers guerriers comme aimait le chanter Léopold Séda Senghor. [...]
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