Quoi de plus commun à chaque Homme que la mort, à part peut-être la vie. La mort rythme la vie, elle en est l'aboutissement. Parfois banale, parfois importante, une mort peut avoir de nombreuses conséquences. Chaque Homme s'est posé des questions sur la mort, chaque civilisation en a eu sa propre perception. C'est cette pluralité des perceptions, face à un phénomène universel et inéluctable, que nous allons observer.
En biologie, la mort d'un être vivant est l'arrêt irréversible des fonctions vitales : assimilation de nutriments, respiration, fonctionnement du système nerveux central. On la distingue d'un arrêt temporaire (hibernation, congélation). Elle est suivie de la décomposition de l'organisme mort sous l'action de bactéries ou de nécrophages. La mort peut être vue comme la fin de la vie par opposition à la naissance, ou comme l'absence de vie. Dans la plupart des spiritualités, la mort du corps est distinguée de la mort de l'esprit ou du moins n'est pas considérée comme une mort totale de l'individu. Mais, cette notion de mort ne peut être détachée de l'Histoire et des diverses conceptions que pouvaient en avoir les hommes issus de civilisations différentes.
[...] Chaque civilisation, chaque période de l'histoire apportent sa propre vision de la mort. Ces différentes perceptions ou interprétations sont sans doute dues en partie aux différentes religions, mœurs et croyances qui se sont succédé tout au long de l'Histoire. Mais aujourd'hui, nos sociétés tendent à se rationaliser, les mythes laissent place à des explications scientifiques et cela cumulé au phénomène d'individualisme et à l'allongement de l'espérance de vie font que l'Homme ne perçoit plus la mort comme une fin normale à la vie, il tend à tout mettre en œuvre pour vivre plus et mieux. [...]
[...] Mais, la plupart du temps, l'enfer est un lieu d'expiation où on payera par des tortures provisoires ou éternelles la vilenie des actions terrestres. Pour les Chrétiens, il est important de s'expier de ses fautes avant de mourir, pour pouvoir accéder au paradis. C'est pour cela que souvent, avant de mourir, les chrétiens font appel à un prêtre pour se confesser afin de reconnaître leurs péchés. A son issue, le prêtre accorde ou non l'absolution, c'est-à-dire le pardon. En outre, on peut voir ici quelques ressemblances avec la culture égyptienne, dans le sens où le devenir de l'âme dépend des actes qu'on aura faits sur terre au cours de notre vivant. [...]
[...] Cette conception évolua pour répondre à un besoin de justice : les bons et les méchants ne pouvaient connaître le même sort, si bien que l'au- delà devint le lieu du jugement scellant le sort de chacun en fonction de ses mérites. Les psaumes (prières poétiques) de l'Ancien Testament établissent un lien entre la mort et le péché. Selon l'Eglise, au moment de la mort se fait la séparation totale de l'âme et du corps, la personne est amenée à choisir d'une manière définitive entre deux voies: celle de l'orgueil ou celle de l'amour. [...]
[...] Frédéric Lenoir, sociologue et directeur de la revue commente ces chiffres : magistère de l'Eglise a donc perdu toute autorité sur les fidèles. [ . ] Disons-le clairement: non seulement dans ses institutions, mais aussi dans ses mentalités, la France n'est plus un pays catholique». L'abandon des religions polythéistes antiques ainsi que certaines superstitions entraîne des conséquences directes sur nos conceptions actuelles de la mort. Ces religions semblent avoir disparu avec l'apparition et la propagation importante des 3 grandes religions monothéistes actuelles. Cependant, on remarque que dans les sociétés non industrielles, certaines croyances perdurent. [...]
[...] La seule importance était le contexte de la mort. D'ailleurs, ces deux civilisations étaient plutôt qualifiées de barbares (Les Vikings et les Aztèques faisaient beaucoup de guerres). Nous venons de voir que la mort, phénomène universel, est pourtant perçue très différemment par les sociétés antiques, il serait donc intéressant de voir comment nos sociétés modernes la perçoivent. La notion de mort actuellement La peur de la mort Evolution de la symbolique de la mort Le drame avec la vie, c'est qu'on s'en sort pas vivant Cette citation de Michel Audiard, cinéaste français du 20e siècle, résume de manière assez juste la vision de la mort que l'ensemble de l'humanité semble avoir adoptée au cours des années. [...]
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