Pierre Bourdieu, transhumanisme, Guillaume Carnino, Adolphe Chesnel, Pasteur, science, Marx, société, monde social contemporain, industrie, profits économiques, sociaux, États-Unis, France, expérimentation, scientifiques allemands, Rabelais, aventure technologique
En tant qu'être doué d'intelligence et de réflexion, l'homme a de tout temps entrepris de comprendre, d'expliquer et d'agir sur l'environnement dans lequel il évolue. De Pythagore à Galilée, en passant par Da Vinci, différentes méthodes ont été mises en œuvre afin d'y parvenir et de pourvoir l'homme d'un ascendant sur la nature et sur sa propre race. Au fil des siècles, cette entreprise a été regroupée sous le nom de science, qui désigne un ensemble de connaissances en lien avec des objets ou phénomènes obéissant à des lois vérifiées par le biais de l'expérimentation.
[...] Note critique sur le transhumanisme En tant qu'être doué d'intelligence et de réflexion, l'Homme a de tout temps entrepris de comprendre, d'expliquer et d'agir sur l'environnement dans lequel il évolue. De Pythagore à Galilée, en passant par Da Vinci, différentes méthodes ont été mises en œuvre afin d'y parvenir et de pourvoir l'Homme d'un ascendant sur la nature et sur sa propre race. Au fil des siècles, cette entreprise a été regroupée sous le nom de science, qui désigne un ensemble de connaissances en lien avec des objets ou phénomènes obéissant à des lois vérifiées par le biais de l'expérimentation. [...]
[...] Un chercheur gagnerait bien plus en trouvant un remède effectif contre le SIDA ou le cancer plutôt que contre le rhume. À toute cette structure s'ajoute donc une dimension politique, indissociable de la science : « C'est le champ scientifique qui, en tant que lieu d'une lutte politique pour la domination scientifique, assigne à chaque chercheur [ ] ses problèmes, indissociablement politiques et scientifiques, et ses méthodes, stratégies scientifiques qui [ ] sont en même temps des stratégies politiques. » (P.91.) De plus, l'article rédigé par Carlos Ojeda et paru dans L'écologiste, intitulé La recherche vue de l'intérieur, permet d'implémenter une dimension économique au fonctionnement du champ scientifique, caractéristique d'un monde majoritairement capitaliste où « Le marché des biens scientifiques a ses lois, qui n'ont rien à voir avec la morale. » (Bourdieu, p.94.) En effet, selon Ojeda, les grandes firmes et entreprises ont la mainmise sur les laboratoires de chercheurs, notamment à travers leurs financements, ce qui leur octroie la possibilité d'orienter les recherches, d'en quelque sorte les hiérarchiser sur la base des profits qu'elles peuvent engendrer. [...]
[...] Réchauffement climatique, fonte des glaces et pollution font désormais partie de notre quotidien. Les auteurs, à ce propos, écrivent : « la modernisation a causé un tel désastre écologique que les choses les plus élémentaires sont maintenant devenues du luxe : eau et air pur, alimentation saine, végétation. » (P.2.) Plus la science progresse, plus l'homme trouve des moyens efficaces pour se nuire. Alors qu'elle était autrefois envisagée comme un outil émancipateur et bénéfique, elle se révèle aujourd'hui profondément dangereuse et nocive, non par nature, mais à cause de l'usage qui en est fait. [...]
[...] Science pure et capitalisme De façon analogue, la science pure a servi au développement et au triomphe d'un modèle économique, le capitalisme. Ce long processus de légitimation et de favorisation s'illustre parfaitement à travers la carrière scientifique de Louis Pasteur, qui permet de mettre en exergue les différents liens que tisse la sphère scientifique avec d'autres sphères, notamment politiques, des liens d'interdépendance. Guillaume Carnino, dans son texte La science pure au service de l'industrie, s'efforce de faire un fidèle historique et la carrière de l'éminent scientifique. [...]
[...] Le résultat en est que la technique, définie ici comme un ensemble de procédés reposant sur des connaissances scientifiques et destinées à la production, va connaître d'importants changements jusqu'à laisser place à la technologie puis à la technoscience. La technologie fait ici référence à un ensemble de procédés reposant sur des connaissances scientifiques et destinées à la production et dont la mise en œuvre bouleverse l'organisation économique et sociale. Guillaume Carnino, dans Les transformations de la technologie : du discours sur les techniques à la « technoscience » retrace cette évolution, en particulier l'apparition de la technologie. [...]
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