Neutralité, objectivité, pratique de recherche sociologique autour de la position de l’observateur

Thèmes abordés

Neutralité, objectivité, pratique, recherche, sociologique, position, observateur

Résumé du document

Depuis les débuts de la sociologie, le problème de la neutralité et de l'objectivité se pose. En effet, notre devoir de sociologue est d'observer la société le plus objectivement possible c'est-à-dire sans « faire intervenir d'éléments affectifs, de facteurs personnels dans ses jugements » , et qui « dans une discussion ne prend pas parti » . Or mettre de coté tout son passé, son vécu, son savoir, sa culture me semble être difficile voir impossible. Tout d'abord, il est difficile d'être objectif, neutre dès que l'on étudie un objet puisque chaque personne a sa propre représentation du monde. « Le fait que le même objet a une apparence différente selon les multiples observateurs a été illustré par certains philosophes par l'exemple d'une ville qui, bien qu'elle soit toujours la même, apparaît diversement à des personnes différentes selon leurs positions individuelles » . Il faut d'ors et déjà prendre conscience que tous nos choix, que se soit le sujet d'étude, la méthode utilisée, le terrain observé, les auteurs utilisés sont influencés par notre expérience personnelle, professionnelle, notre vécu, notre formation…

Extraits

[...] Neutralité, objectivité, pratique de recherche sociologique autour de la position de l'observateur Depuis les débuts de la sociologie, le problème de la neutralité et de l'objectivité se pose. En effet, notre devoir de sociologue est d'observer la société le plus objectivement possible c'est-à-dire sans faire intervenir d'éléments affectifs, de facteurs personnels dans ses jugements et qui dans une discussion ne prend pas parti Or mettre de coté tout son passé, son vécu, son savoir, sa culture me semble être difficile voir impossible. [...]

[...] Il a magnifié la solidarité entre les jeunes hommes du groupe et à gommé de nombreux aspects de la déliquescence sociale comme la violence. On peut penser que l'auteur a pris faits et causes pour les gars de la rue. Il a pu surestimer son groupe et sous estimer d'autres groupes. L'observation non participante est déjà plus objective. L'observateur observe l'instant présent. Il a un rôle de témoin, il se contente de noter, de décrire ce qu'il observe, ce qui se produit. Depuis toujours les sociologues ont cherché des solutions pour palier aux problèmes d'objectivité et de neutralité. [...]

[...] Durkheim dans les Règles de la méthode sociologique, afin d'être le plus objectif possible, utilise une méthode de comparaison. Il compare les différents faits sociaux entre eux et non un fait social pris à part. Il conseille également d'expliquer le social par du social et non par une étude psychologique. C'est ce qu'il a fait dans son ouvrage Le suicide ou il ne s'intéresse qu'aux causes sociologiques et non aux causes économiques, psychologiques . A cela il ajoute qu'il faut considérer les faits sociaux comme des choses ce qui permet aux sociologues de prendre un certain recul sur l'objet d'étude. [...]

[...] Nous avons donc vu que l'objectivité et la neutralité sont des problèmes couramment rencontrés en sociologie. Les sociologues tentent de palier au mieux à ces problèmes. Les remèdes qu'ils préconisent permettent d'être un peu plus objectif mais on ne peut pas prétendre à une objectivité totale. L'homme est un être subjectif et nous en tant que sociologue nous devons avoir conscience de cela afin de pouvoir voir l'impact de notre vécu sur notre travail. http://www.larousse.fr/ idem. SCHUTZ Alfred, Essais sur le monde félin poche, 34. [...]