Sur le plan sectoriel, on a constaté un passage massif des emplois du secteur primaire au secteur secondaire puis au 20e siècle au secteur tertiaire.
Sur le plan juridique, on est passé de la promotion de la liberté du travail à la promotion du droit au travail, et enfin à celle des droits ouverts par le travail.
Sur le plan normatif, passage aux contrats salariaux puis généralisation du CDI.
Sur le plan socio-économique, on est passé dans la 2e moitié du 20e siècle du plein emploi au chômage de masse (1970).
3 conséquences qu'apporte le chômage :
- Conséquences individuelles : atteinte à l'estime de soi, marginalisation, rejet
- Effet économique collectif qui est la pression à la baisse des salaires, pression à la dégradation des conditions de travail.
- La remise en cause des rapports travail/ non-travail
Ex : De plus en plus, les entreprises ont recours aux emplois précaires ou atypiques = situation d'intermédiaire
Sur le plan organisationnel, les entreprises ont du réorganiser le travail, avec une division du travail toujours plus poussé, elle peut être organisés entre entreprises : division intra firme ou externalisation des activités.
[...] - Effets directs sur l'emploi : emplois - Effets sur les salariés sont de 2 types, d'un coté les 35h ont modifiés les conditions de travail = effets négatifs (dégradation, montée du stress) d'un autre coté sur les conditions de vie = effets positifs. Les cadres et les femmes sont contents : libération du temps pour la famille - Cout de l'entreprise : négociations, réorganisation qui a conduit à améliorer la productivité, MAIS effets inégaux, les GE ont + profité. Conclusion : les lois Aubry se situent dans une tendance de long terme donc difficile d'avoir un avis positif Ce sont des mesures générales qui s'appliquent à tous les salariés. [...]
[...] Tous les autres, il était possible d'envisager une baisse de la rémunération en fonction de la baisse du temps de travail. Les entreprises ont préféré négocier 35h payé 39h. Par contre pour les smicards la loi prévoit une garantie de maintien de leur rémunération, ils sont donc payés 39h et est assurés par le CDS (complément différentiel de salaire) = montant du salaire intérieur = SMIC x nombre d'heures travaillées par mois. Les entreprises qui embauchent au SMIC après le passage des 35h ne sont plus obligées de rémunérer les salariés en intégrant le CDS, de ce fait coexiste au sein de l'entreprise 2 SMIC. [...]
[...] - Une politique de partage ou de réduction du temps de travail : compte tenu d'une certaine productivité du travail, on va chercher à mieux répartir le travail. Productivité = production/ travail Travail= effectif x durée Pb : on ne peut pas augmenter la qtité de travail sinon on réduit la productivité, il faut donc pour augmenter le travail que la production augmente plus que la productivité, d'autre part si l'on veut augmenter les effectifs il faut diminuer la durée. [...]
[...] Donc1er constat : enrichissement en emploi de la croissance économique Cela signifie que les gains de productivités ont ralentis depuis le début 1990, de plus cette augmentation d'emploi est aussi liée aux politiques publiques de l'emploi qui ont été mises en œuvre à partir de 1992 En particulier les baisses d'exonérations sur les bas salaires, les retours à l'emploi des chômeurs à longue durée, les contrats Mais cette époque est une diffusion d'emplois instables, emplois à temps partiel courts et contraints, hausse des emplois rémunérés au SMIC DONC hausse des emplois au détriment de la qualité. En contrepartie, hausse des emplois féminins : emplois de service, mais aussi surreprésentés dans ces emplois précaires. Développement aussi des emplois aidés : CDD qui donnent des exonérations pour les employeurs et donnent l'accès à une formation pour les employés. [...]
[...] Les politiques de l'emploi Réformer le marché du travail ? Le chômage est structurel avant tout, lié à des rigidités, à des structures rigides du marché du travail, il ne permet pas l'adéquation entre l'offre et la demande. On préconise donc une politique volontariste de réforme du marché qui vise à flexibiliser le marché du travail : vieille revendication du patronat, en même temps qu'une orientation libérale de la politique de l'emploi. Ex : en GB, années 80-95, a été mis en place une team politique qui a eu pour but de mettre hors jeu des syndicats Ainsi, ils ont pu réduire le champ d'application du droit du travail, et la suppression de la politique contre les licenciements abusifs = contrat CDD sans fin et maintien de salaires minimums On a tenté en France de mettre aussi des mesures de flexibilité : - Gestion des effectifs : il y a eu un affaiblissement de la règlementation concernant les licenciements - Flexibilité des salaires et processus d'individualisation o L‘activation des dépenses passives Lutter contre la désincitation au retour au travail au retour au travail, en raison d'un écart trop faible entre revenus du travail et indemnités de chômage, prestations sociales. [...]
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