La société post-industrielle représente pour le Québec un siècle de changements et de bouleversements qui transforment radicalement sa physionomie. Sur le plan économique, l'industrialisation permet une restructuration de l'économie québécoise, tout en étant marquée par de fréquentes crises du chômage, des vagues d'émigration vers les États-Unis et des afflux d'immigrants. Le Québec s'urbanise, les mœurs et les conditions de vie de la population changent en dépit de la résistance d'un clergé devenu omniprésent. En conséquence, ce siècle ouvre de grandes portes aux femmes québécoises qui deviendront des vraies militantes féministes.
[...] Le travail féminin est alors lié à la conjoncture et à la situation familiale. Ayant besoin d'un revenu pour survivre, les femmes célibataires commencent à occuper des emplois rémunérés dans les usines et les ateliers. Par contre, le faible revenu familial obligeait même les enfants à travailler. Nous avons ici une contradiction entre l'idéal féminin (femmes = mères, épouses, maîtresses de maison) et la prolétarisation de la force de travail féminine Tout bouscule cette pensée conservatrice avec le déclenchement de la deuxième Guerre Mondiale qui oblige les entrepreneurs à réclamer une main- d'œuvre féminine. [...]
[...] Comme on le remarque, l'évolution du mouvement féministe québécois se fait graduellement. Sous le plan politique, vers 1917, on accorde le droit de vote aux Canadiennes et à quelques-unes seulement à cause de la loi fédérale : celles qui ont un lien de parenté avec une personne servant, ou ayant servi, dans les forces militaires ou qui travaillent dans l'industrie de guerre[9]. Ce droit, que les Québécoises ne peuvent exercer qu'aux élections fédérales, sera étendu en 1918 à toutes les femmes âgées de 21 ans et plus. [...]
[...] Chacune défend les intérêts et les problèmes qui la touchent droit au cœur. C'est à elles qu'on doit toute la reconnaissance, elles sont des femmes de feu qui n'élève jamais la voix pour exprimer leur colère. Il faut dire qu'elles n'ont pas besoin de le faire pour être entendues. Qu'est-ce que le féminisme? Enfin, selon Christine Brad, la définition du mouvement féministe est la suivante : Ma position d'historienne du féminisme de la première vague me porte à proposer une définition large du féminisme : mouvement collectif pour l'égalité des sexes. [...]
[...] Elle véhicule une égalité entre les individus constituants la société. C'est pourquoi, l'idéologie féministe veut que les femmes soient considérées comme égales à l'homme, et donc qu'elles soient aussi importantes. L'idéologie féministe prône aussi une justice dans toutes les sphères de la société ainsi qu'entre tous les individus soit que les femmes aient les mêmes droits que les hommes au sein d'une même société. Finalement, l'aspect solidaire de l'idéologie veut faire en sorte que la solidarité entre les individus est indispensable pour le bon fonctionnement de la société et cela véhicule un message d'entraide et de support au sein des citoyens Commentaire Au cours de tout notre travail, nous avons remarqué l'effort mené par les féministes québécoises qui nous ont apporté de grands changements sociaux dans nos vies. [...]
[...] Montreal Local Council of Women,[En ligne]. Adresse URL : http://www.er.uqam.ca/nobel/m140644/page_1.htm Diane Lamoureux, luttes ont changé nos vies. L'impact du mouvement féministe”, p.9. [17]Elsa GALERAND, Femmes, féminisme et rapport de sexes, le mouvement féministe contemporain (sur le féminisme québécois depuis 1970), notes de cours, hiver 2010. Ibid Diane Lamoureux, luttes ont changé nos vies. L'impact du mouvement féministe”, p.14. Ibid., p15. Elsa GALERAND, Femmes, féminisme et rapport de sexes, le mouvement féministe contemporain (sur le féminisme québécois depuis 1970), hiver 2010. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture