Etats-Unis Minorités racisme melting pot histoire
Les Etats-Unis se sont construits sur leur pluralité à quoi ils doivent leur poids démographique issu de l'immigration, mais également leur poids culturel. Les noirs-américains par le jazz ou le blues, la diaspora juive notamment par sa participation dans le cinéma, de Kubrick à Spielberg en passant par Woody Allen, en se fixant sur une base de traditions chrétiennes (illustrées par la fête de Thanksgiving) ont forgé une véritable culture américaine. Mais le peuple américain s'est également forgé sur les affrontements et les exclusions qu'ont entraînés cette pluralité. Cette histoire particulière aux Etats-Unis empêche d'entendre le mot « minorités » comme par exemple en France. D'abord parce les minorités aux Etats-Unis représentent une part très importante de la population ; ainsi la population hispanique représente 13% de la population totale, et la population noire 12,5%, la proportion est plus grande encore au niveau de la Californie, de la Floride ou du Nouveau-Mexique, où l'espagnol a un statut de langue officielle. Mais également parce que le communautarisme y a une manifestation plus poussée ; en témoignent les « chinatown » ou les « little italy », véritables villes dans la ville. Enfin, les différences sociales selon les origines sont nettement plus marquées.
[...] La ruée vers l'or alimente encore le mythe du paradis terrestre où il n'y a qu'à se baisser pour ramasser de l'or. Mais malgré leurs efforts, les américains n'arrivent pas à créer la société parfaite ; l'esclavage a survécu à l'indépendance, la destinée manifeste a justifié le massacre des amérindiens, et la ruée vers l'or fondée sur de simples rumeurs a créé pauvreté et grand-banditisme dans l'Ouest. La guerre de sécession (1861-1865), que les américains appellent Civil War guerre civile, entre Etats esclavagistes et Etats abolitionnistes, fait plus de morts dont de nombreux civils ; elle a un impact outre-atlantique comparable à celui de la Première Guerre Mondiale en Europe. [...]
[...] Malheureusement, celui qu'on appelait déjà le nouveau Kennedy (lui qu'on appelait de son temps le premier président noir des Etats-Unis a déçu tous ces espoirs. Certes, son élection coïncide avec la crise de 2008 et sa marge de manœuvre en a été réduite. De plus, il faut mettre à son crédit d'avoir réussi à faire passer la couverture médicale universelle dont les bases avaient été jetées par Lyndon Johnson, là où Bill Clinton avait échoué 10 ans lus tôt. Mais il n'en reste pas moins que l'inaction de Barack Obama, plus encore depuis qu'il a perdu le Sénat, et surtout en temps de crise, déçoit ans après son élection et à l'heure du bilan de son administration, les américains le comparent plus désormais à Jimmy Carter, lui aussi prix Nobel de la paix 2002 pour sa médiation entre Israël et la Palestine. [...]
[...] En 1954, la Cour Suprême rend son arrêt Brown vs Board of Education qui déclare la ségrégation inconstitutionnelle. Mais la lutte des noirs pour les droits civiques ne fait que commencer ; des organisations radicale sont formées dans les années 1950 et 1960 comme Nation of Islam de Malcolm les Black Panthers ou les Noirs Musulmans Martin Luther King tente à partir de 1963 une revendication pacifique qui est fortement suivie, mais il est assassiné en 1968, ce qui provoque des émeutes sanglantes dans tous le pays. [...]
[...] Lors de l'indépendance des Etats-Unis, le débat sur l'abolition de l'esclavage est ouvert, mais devant l'opposition notamment de Jefferson, rédacteur de la déclaration d'indépendance et futur 3è président des Etats-Unis, le statut quo est préféré pour préserver la stabilité de la jeune République. Au cours du XIXè siècle, à l'occasion de l'extension à l'Ouest, le débat renaît ; le compromis du Missouri de 1820 fait entrer le Missouri dans l'Union en tant qu'Etat esclavagiste et le Maine en tant qu'Etat libre. En 1850, nouveau compromis ; la Californie entre en tant qu'Etat libre et le Texas en tant qu'esclavagiste. [...]
[...] Cette histoire particulière aux Etats-Unis empêche d'entendre le mot minorités comme par exemple en France. D'abord parce les minorités aux Etats-Unis représentent une part très importante de la population ; ainsi la population hispanique représente 13% de la population totale, et la population noire la proportion est plus grande encore au niveau de la Californie, de la Floride ou du Nouveau-Mexique, où l'espagnol a un statut de langue officielle. Mais également parce que le communautarisme y a une manifestation plus poussée ; en témoignent les chinatown ou les little italy véritables villes dans la ville. [...]
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