"Le métis : entre deux cultures" (travail de sociologie des migrations). Étude du sentiment identitaire et de la vie sociale.
[...] Chacun des pôles a un impact partiel sur le sentiment identitaire de l'individu issu d'un couple mixte. Le rectangle central figure la limite entre le monde extérieur et l'individu. Les composantes se trouvant à l'intérieur sont d'ordre personnel. Premièrement, l'ensemble des composantes qui forment le pôle familial, et qui correspondent aux divers aspects de la vie familiale (culture, histoire, structure), au degré de volonté d'intégration du parent immigré ainsi qu'à la situation actuelle de son pays, constitueront des pratiques et des valeurs familiales propres. [...]
[...] Marc, quant à lui a décidé d'apprendre l'espagnol : j'ai envie de m'intéresser un peu plus à, aux origines de mon père, maintenant que j'aurai un peu plus le temps, surtout que j'apprends l'espagnol, puisque c'est vraiment ça, c'est la langue qui m'a fait un barrage. (lignes 309-311). La transmission des valeurs, de la culture d'origine se fait par l'éducation que les parents donnent à leurs enfants, par le choix ou non de leur apprendre la langue et les coutumes ou valeurs étrangères. [...]
[...] Après un bref aperçu théorique reprenant les concepts principaux utilisés, et après avoir exposé rapidement notre méthodologie, nous tenterons de comprendre, dans une deuxième partie, de quelle manière l'individu issu d'un couple mixte gère son sentiment identitaire et ses relations aux autres. PARTIE 1 : Cadre théorique Quelques notions de base Dans ce travail, nous allons faire appel à certaines notions qu'il est préférable de définir au préalable. Tout d'abord, nous entendons par enfant de couple mixte une personne issue de parents de nationalités différentes, ce qui implique un enfant élevé en présence de deux cultures parentales distinctes. [...]
[...] En ce qui concerne leurs fréquentations, nous constatons que les métis ont tendance à s'entourer de personnes qui partagent la culture héritée de leurs parents, et à laquelle ils accordent plus d'importance dans la construction de leur sentiment identitaire. Marc et Maxime, qui se sentent belges, ont davantage d'amis de cette nationalité. Mathilda, qui a été éduquée par une mère rwandaise, déclare que ses amis les plus proches sont d'origine africaine ou arabe mais éduqués en Belgique. Ceci dit, vu leur mixité et leur appartenance à deux cultures, ils se disent ouverts d'esprit et se lient facilement d'amitié avec des personnes de différentes nationalité ou des métis. Mathilda a des fréquentations arabes, blancs et noirs. [...]
[...] Nous voyons deux cas principaux ressortir des entretiens. Dans le cas de Mathilda, fille d'un couple divorcé qui a été élevée par sa mère d'origine rwandaise qui s'est installée en Belgique, nous remarquons que celle-ci lui a néanmoins transmis de nombreuses valeurs africaines. Au contraire, Maxime qui a été éduqué par un père d'origine rwandaise n'est pas imprégné de cette culture car son père, qui on rompu totalement avec son pays d'origine, a mis en avant la culture belge. Ceci est entre autre dû, comme nous le voyons dans le schéma, à la situation conflictuelle du pays d'origine du père, dont la famille est décédée ou a quitté le Rwanda. [...]
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