LE BONHEUR a longtemps été sujet à des tentatives de définitions toutes aussi diverses que nombreuses. Dans cette enquête sociologique qui se donne pour objectif de mesurer le bonheur, un problème apparent et premier se pose : Comment quantifier le bonheur ? Le parti pris de cette étude sera de considérer un ensemble d'indicateurs économiques combinés avec des indicateurs d'opinion. Chaque facteur fera l'objet d'un choix légitimé, tout en étant inscrit dans une méthode qui se veut complète et rigoureuse.
Pour ce faire, une définition du bonheur sera privilégiée : « Le bonheur est l'état dans le monde d'un être raisonnable, pour qui, dans toute son existence, tout va selon son désir et sa volonté, et il repose par conséquent sur l'accord de la nature avec le but tout entier poursuivi par cet être, de même qu'avec le principe déterminant essentiel de sa volonté.» (Kant, Critique de la raison pratique, 1re partie, V). Cette définition Kantienne considère le bonheur comme un état, caractérisé par l'absence de facteurs allant à l'encontre du désir et de la volonté de tout un chacun. Ces facteurs, au premier abord, peuvent apparaître comme les suivants :
1. Le pessimisme
2. L'angoisse, le stress
3. L'ennui, le vide, l'insignifiance
4. La mort
Dès lors, la mesure du bonheur selon ladite définition n'exige pas vraiment d'indicateurs macroéconomiques, mais plutôt des indicateurs d'opinion, conjugués à certains éléments externes qu'il ne faut pas oublier de considérer (ex. guerres, famines, catastrophes naturelles, etc.).
La démarche qui construira cette étude prendra la forme de la réalisation d'un sondage d'opinion, impliquant plusieurs étapes. Ce sondage ciblera comme population les étudiants du campus Moyen-Orient Méditerranée de Sciences Po à Menton : issus de milieux et de pays différents, ces derniers vivent actuellement en France, qui est un pays relativement à l'abri des catastrophes naturelles et contraintes externes. Le pays d'accueil n'influera a priori donc pas sur les résultats de l'étude.
[...] Comment mesurer le bonheur ? Etude sociologique méthodologique Ce n'est pas à la possession des biens qu'est attaché le bonheur, mais à la faculté d'en jouir. Le bonheur n'est qu'une aptitude. Introduction LE BONHEUR a longtemps été sujet à des tentatives de définitions toutes aussi diverses que nombreuses. Dans cette enquête sociologique qui se donne pour objectif de mesurer le bonheur, un problème apparent et premier se pose : Comment quantifier le bonheur ? Le parti pris de cette étude sera de considérer un ensemble d'indicateurs économiques combinés avec des indicateurs d'opinion. [...]
[...] Il faut aussi prévoir à l'avance une technique de retour. Dans le cas d'un sondage téléphonique, il est important pour savoir à quel moment le sondeur pourra rappeler si le répondant n'est pas disponible au moment de votre appel. Pour ce faire, le sondeur devra s'enquérir des emplois du temps concernant l'ensemble des étudiants, afin de définir au préalable leurs disponibilités. Cible et échantillonnage Dans ce cas, la cible du sondage est l'ensemble des individus que contient cet univers fermé. [...]
[...] Les ressources disponibles permettent de cibler l'ensemble des individus du campus que l'on veut étudier. Le taux de réponses varie en fonction du mode de distribution. De manière générale, plus le mode de distribution est personnalisé, plus le taux de réponse augmente, d'où le choix d'utiliser le téléphone pour joindre les répondants. Par ailleurs, ce mode de distribution permet de ne pas se poser de questions sur une certaine mise en page à utiliser. Pour s'assurer de la rigueur de la méthode mise en place, il serait intéressant de la mettre à l'épreuve au moyen d'un pré-test. [...]
[...] Quant aux indicateurs à retenir, ce sont : l'ennui, le pessimisme, le stress et la mort. Par ailleurs, il faut déterminer le type de questions (ouverte, semi- ouverte et fermée) à utiliser. La formulation d'une question ouverte laisse toute liberté au répondant de s'exprimer avec ses propres mots, mais elle peut poser quelques problèmes de codification et d'interprétation a posteriori. Quant au choix d'une question fermée, c'est-à-dire pour laquelle la personne interrogée se voit proposée un choix parmi des réponses préétablies, il facilite certes le traitement des réponses mais nécessite une connaissance préalable permettant de proposer les réponses adéquates sous peine de retrouver un grand nombre de réponses sous le choix "autres". [...]
[...] L'ennui, le vide, l'insignifiance 4. La mort Dès lors, la mesure du bonheur selon ladite définition n'exige pas vraiment d'indicateurs macroéconomiques, mais plutôt des indicateurs d'opinion, conjugués à certains éléments externes qu'il ne faut pas oublier de considérer (ex. guerres, famines, catastrophes naturelles, etc.). La démarche qui construira cette étude prendra la forme de la réalisation d'un sondage d'opinion, impliquant plusieurs étapes. Ce sondage ciblera comme population les étudiants du campus Moyen-Orient Méditerranée de Sciences Po à Menton : issus de milieux et de pays différents, ces derniers vivent actuellement en France, qui est un pays relativement à l'abri des catastrophes naturelles et contraintes externes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture