Dans quelle mesure peut-on parler d'une culture jeune ? - publié le 21/03/2008

Résumé du document

La réalité sociale actuelle place les jeunes au centre de nombreux éléments. L'économie en particulier, liée à la société de consommation, vise la jeunesse en fabricant toujours plus de produits nouveaux destinés essentiellement aux jeunes, surtout en ce qui concerne les nouvelles technologies. Cet attrait des jeunes pour les nouveautés technologiques façonne, en partie, leur propre culture. La culture est l'ensemble des activités, des croyances et des pratiques communes à une société ou un groupe social particulier, et c'est un domaine vaste puisqu'il couvre pratiquement toutes les activités créées par l'homme. Nous utiliserons ici, comme définition des « jeunes », celle qui est la plus communément admise, en particulier par les sociologues, c'est-à-dire les 15/25 ans (en mettant de côté des cas exceptionnels). La notion de jeunesse est apparue en France au XVIIIe siècle dans les sociétés bourgeoises. Depuis, celle-ci s'affirme de plus en plus et est devenue une identité sociale à elle seule dans les années 60. Parmi les jeunes sont comptabilisés les adolescents. Nous étudierons donc la culture actuelle propre aux jeunes Français. Pour ce, nous répondrons à la question suivante : Peut-on dire qu'il existe une culture « jeune » ?

Extraits

[...] Ceux-ci offrent des facilités notamment par sa gratuité. Cette pratique est avantageuse pour les jeunes qui ne travaillent pas encore et qui n'ont pas les moyens d'acheter directement en magasin la musique qu'ils souhaitent écouter, ou les vidéos qu'ils désirent voir. Internet représente donc parfaitement ce qui attire la jeunesse et définit ce qu'attendent les générations les plus récentes des technologies. Si, au premier abord une culture propre aux jeunes semble exister, nous pouvons la contester, puisqu'il existe au sein de cette culture de nombreuses disparités. [...]

[...] Selon la société, il existe une culture jeune. Cependant, cette culture présente trop de disparités : ainsi, on ne peut pas mettre tous les jeunes dans un seul et même ensemble qui serait la culture jeune mais dans des groupes distincts : sous- cultures jeunes Une culture propre aux jeunes apparaît clairement, et est communément reconnue par l'ensemble de la société actuelle. Cela se traduit essentiellement par des pratiques culturelles propres à la jeunesse que les autres tranches d'âge semblent moins apprécier. [...]

[...] De ce fait, chaque jeune possède sa propre culture. Une culture jeune ne semble pas exister si l'on prend en compte cet argument, puisqu'une culture impose une cohérence entre les individus d'un groupe pour que l'unité sociale de celui-ci soit évidente. Ce qui n'est pas le cas si l'on regarde le statut social ou encore le niveau de vie de la famille de certains jeunes en particulier. On ne peut donc pas parler de façon évidente d'une seule et même ‘'culture jeune'' regroupant les 15/25 ans mais de plusieurs cultures jeunes. [...]

[...] Puisque celle-ci évolue rapidement, le comportement des jeunes et les pratiques qui les attirent changent aussi. Pour parler d'une culture jeune, il faut que les caractéristiques communes aux membres de ce groupe d'individus soient dotées d'une cohérence suffisante pour former un ensemble unifié. De cette façon, chaque membre conserve un lien avec les autres pour conforter cette idée d'unité. De plus, l'existence d'une culture particulière implique une certaine permanence de traits culturels qui doivent pouvoir se transmettre dans le temps. [...]

[...] Par ailleurs, Internet pèse de plus en plus lourd dans le quotidien des jeunes Français. Pour ces derniers, Internet est le média de la communication par excellence. Son image positive, son utilisation intensive en font un support privilégié pour les marques souhaitant cibler cette tranche d'âge. Internet et les nouvelles technologies occupent une place croissante chez les 15/25 ans. Cette classe d'âge a une utilisation plus assidue du net que les tranches d'âges supérieures, avec 24% de leur temps consacré aux médias. [...]