De nos jours, les modes d'alimentations sont divers : manger chez soi, manger à l'extérieur, manger tout prêt ou cuisiner. Chaque mangeur a donc à faire des choix. Les diffèrent sociologues ont donné leur avis sur comment les consommateurs choisissent. En fonction de l'éducation, du niveau de vie, de leurs goûts propres etc. Les opinions sont diverses. Comme les classes sociales, se forment alors des groupes alimentaires. Grâce aux avancées scientifiques et technologiques les nouveaux produits sont, chaque jour, plus nombreux.
[...] Selon l'origine familiale, l'occupation du père et de la mère, l'éducation ou le mode de revenu, les manières de considérer le repas et les habitudes alimentaires seront différentes. On retrouve donc la stratification sociale : les classes les plus défavorisées n'ont pas accès à une variété de produits alimentaires et ont une éducation qui les oppose aux classes les plus aisées. Là encore, l'héritage du mode de vie est irréfutable. L'éducation, au centre du problème explique ce phénomène. L'accès à l'éducation est différent selon les groupes sociaux. [...]
[...] Pour cela, les productions des denrées les plus importantes doivent être augmentées et les produits conservés. La révolution industrielle va aider à augmenter ces productions : les engins agricoles se modernisent, toujours plus puissants, et demandant de moins en moins de main d'œuvre. La transformation aussi se modernise en utilisant des systèmes de production permettant, une baisse des coûts, une commercialisation simple et une distribution rationnelle. ( MALASSIS, 1994) c. les progrès de réalisation et de conservation Au XIXéme siècle, avec le début de l'industrialisation de l'alimentation en Angleterre, apparaissent des moyens de conservations modernes Les gens, qui partent de la campagne pour regagner les villes, ont de plus en plus besoin de pouvoir se procurer de la nourriture qui vient de la campagne et qui se conservera sur du moyen terme en ville. [...]
[...] C'est ce que l'on voit dans ce tableau : Tableau 1 : comparatif de différents biscuits, allégés ou non Source : Muriel Finetin, novembre 2000 Dans tous ces slogans et ces étiquetages, le consommateur ne s'y retrouve pas et c'est comme cela que l'on arrive à une alimentation plutôt aléatoire. Dans cette jungle de l'information, le monde médical prévient, l'état prend des mesures et l'industrie agroalimentaire tente de vendre ces produits au mangeur. Les influences sont positives ou négatives mais mettent le consommateur dans une position peu évidente. Faire le choix entre ceux qu'il faut croire et ceux qu'il ne faut pas. Conclusion L'alimentation actuelle est loin de celle d'il y a quelques siècles et comme toutes les nouveautés cela pose des problèmes. [...]
[...] Tout d'abord, les courants socio anthropologiques de l'alimentation : ce que l'alimentation définit et gouverne, et, en échange, ce qui conditionne le Mangeur à choisir son mode d'alimentation. Ensuite, il faut voir quels sont les différents groupes de mangeurs et comment ils s'organisent. Et enfin, qu'elle est l'influence des différents acteurs de cette filière : comment varient les décisions et choix du mangeur en fonction du discours des professionnels de l'agro-industrie, des médecins ou des médias. Tout cela permet de comprendre plus facilement l'évolution du mangeur, ce qui la conditionne et ce qu'elle entraîne. [...]
[...] Denis Papin, fut le premier inventeur d'une machine à conserver les aliments. Il les cuisit et les conserva dans un récipient hermétique. Les premiers bénéficiaires de ce nouveau système furent les armées. L'idée même de la conserve est due à un pâtissier français, Nicolas Appert, qui utilisa les découvertes de pasteur sur la stérilisation. En stérilisant les produits, ils tuaient les germes mais aussi les ferments. Malgré les progrès que cela apporta, l'industrie de la conserve mit du temps à se développer, en France en particulier. [...]
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