Dissertation de sociologie sur le chapitre le plus long et le plus important du Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels résumant cet ouvrage majeur qui a eu un impact considérable, dans le monde idéologique contemporain. Ce document propose également de synthétiser la pensée marxiste de manière concise et assez simple.
[...] Bien plus, à mesure que se développent le machinisme et la division du travail, la masse de travail s'accroît Les attaques contre les rapports de production et le capital vont augmenter. C'est un triomphe éphémère au début : malgré la force et la prise de conscience du prolétariat, malgré les coalitions, les émeutes, unions et associations permanentes, la classe dominante n'est pas détruite. Cependant, les progrès qu'a fait la bourgeoisie va leur être profitable parce que, à partir des moyens de communications qui sont crées par une grande industrie les ouvriers vont pouvoir lutter sur le plan national, ce qui va donner un parti politique (p.38). [...]
[...] Cette richesse est le capital, l'ensemble des moyens durables de production de biens ; et si une partie de la population détient ce facteur de production, l'autre partie doit forcément travailler pour elle pour survivre. Ainsi, il est ait allusion à cette domination à la p.26 : homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurandes et compagnons, bref oppresseurs et opprimés, en opposition constante, ont mené une lutte ininterrompue Marx distingue alors trois modes de production dans l'histoire de l'Occident : le mode de production antique caractérisé par l'exploitation des esclaves, le mode de production féodal caractérisé par l'exploitation des serfs, et le capitalisme caractérisé par l'exploitation des salariés et des prolétaires. [...]
[...] CONCLUSION Nous avons vu à travers le matérialisme historique, la lutte des classes et le mouvement révolutionnaire ouvrier que l'évolution des différents modes de production doit aboutir au mode de production socialiste et finalement au communisme. Ce Manifeste est assez convaincant dans son style mais critiquable. Il faut savoir qu'en 1848, le prolétariat en France est encore très minoritaire. Sa vision évolutionniste de l'histoire a des limites dans la mesure où la révolution ouvrière prévue ne s'est toujours pas réalisé, plus de 150 ans plus tard. [...]
[...] Les auteurs ont beaucoup insisté sur cette opposition entre les deux camps. Il faudrait tout d'abord apporter une définition de la notion de classe. Malgré le fait que nulle part Marx n'a donné une définition de la classe en général, on appellera classe (sociale) un ensemble d'individus caractérisé par la place qu'il tient au sein du système productif. L'existence de ces classes ne se rattache qu'à certaines luttes définies, historiques, liées au développement de la production. A la page 28 est écrit que la bourgeoisie est elle-même le produit d'un long processus de développement, d'une série de révolution dans le mode de production et d'échange et elle a produit les ouvriers modernes, les prolétaires (p.34). [...]
[...] Il répond aux exigences du IIème Congrès de la Ligue des communistes, à Londres. A l'époque de la Révolution Industrielle, il est temps pour les communistes d'exposer leurs points de vue, leur programme et de lancer leur mouvement. Ce court livre (42 pages seulement) est composé de quatre chapitres inégaux dont le premier, Bourgeois et prolétaires est le plus important et le plus long. C'est l'objet de notre exposé. On va donc essayer d'en dégager les idées, les thèmes principaux. [...]
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