Selon Freud, "il n'y a pas d'identité sans identifications, l'objet contribuant donc à créer l'identité, sorte de médiateur de soi face aux autres." La marque est un signe susceptible de représentation graphique qui permet de distinguer les produits et ou services d'une personne physique ou morale de ceux de la concurrence.
La marque peut être une lettre, un chiffre comme "1664", un mot, un sigle, une suite de mot, une phrase, un slogan, un néologisme tel que "Nescafé", un nom patronymique ou bien un nom de lieu géographique comme pour le chocolat "Côte d'Or" (...)
[...] En effet, elles se sont lancées dans une stratégie qui joue sur le prix, l'offre, la communication et la distribution. D'autres, comme Timberland ou Lacoste ont préférées tirer partie du phénomène de banalisation pour développer leur activité et redynamiser leur image en se rapprochant ainsi de la jeunesse urbaine. Les nouvelles valeurs de la société sont basées sur le culte de l'image. On veut être conforme et donc on se soumet à ce culte. Notre société est dominée par la consommation. Et surtout elle nous rend matérialiste. [...]
[...] SUJET : la marque est-elle un signe d'appartenance sociale ? Selon Freud, n'y a pas d'identité sans identifications, l'objet contribuant donc à créer l'identité, sorte de médiateur de soi face aux autres. la marque est un signe susceptible de représentation graphique qui permet de distinguer les produits et ou services d'une personne physique ou morale de ceux de la concurrence. La marque peut être une lettre, un chiffre comme «1664 un mot, un sigle, une suite de mot, une phrase, un slogan, un néologisme tel que Nescafé un nom patronymique ou bien un nom de lieu géographique comme pour le chocolat Côte d'Or». [...]
[...] La marque est peut être un signe de ralliement, mais dans certains cas non. II) Le paradoxe du rôle de la marque : un rôle devenu complexe. Construction de l'identité d'une personne : une exclusion volontaire ou non La marque est comme un langage non verbal. De ce fait, la personne s'exclut mutuellement des autres et refuse alors toute communication avec les personnes n'ayant pas le même code d'appartenance que lui. La marque devient chez certaines personnes qui en abusent, une perte de repères face à l'apparition d'un individualisme. [...]
[...] Mais semble aussi contribuer à la construction de l'identité même au sein du groupe. Cependant, il y a un paradoxe la marque permet d'être comme les autres tout en étant différent. Elle permet alors d'aller vers une singularité à laquelle chaque personne désire et contre laquelle elle lutte en même temps. Car, dès lors que cette personne s'identifie à une ethnie, une mode, une idéologie, elle se conforme. Donc, ce désir d'être différent est une illusion, car il répond au besoin d'intégrer un groupe. Ce qui est un curieux paradoxe. [...]
[...] Et c'est par la marque que l'on se distingue des autres. une uniformisation de masse amenant à l'homogénéisation La marque tend à une uniformisation de masse, à une homogénéisation ce qui signifie que l'identité de l'individu s'efface, ce qui renforce la ségrégation sociale, et surtout chez les adolescents. En effet, l'adolescent ressent un profond désir de communication et de reconnaissance, car il a peur de l'exclusion. Celui qui ne suit pas le phénomène des marques est exclut. Par conséquent il se banalise, rentre dans un moule, suit le mouvement pour ne pas être exclut. [...]
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