La mer fait partie intégrante de la culture française. On a tous en tête l'image typique du marin breton, barbe blanche, ciré jaune et pipe à la bouche qui aime passionnément son métier et bien sûr l'océan lui-même. Une image de sagesse et d'amour profonde pour la mer qui est certes dépassée aujourd'hui, avec par exemple la mondialisation qui étouffe ces traditions, mais depuis quelques années un nouveau phénomène s'étend sur toute la côte Atlantique française : la naissance d'une culture maritime. En effet la population locale fait de ses traditions vieilles de plusieurs siècles un véritable patrimoine et une fierté identitaire. Pour comprendre ce retour au passé et découvrir ces étonnantes mœurs, nous vous proposons d'explorer le monde des marins pêcheurs d'autrefois.
Entre croyances étonnantes, proverbes et superstitions d'antan, nous tenterons de comprendre en quoi l'archétype du marin pêcheur est-il capable de constituer une véritable culture maritime et une patrimonialisation de ces traditions d'antan? Pour cela, nous survolerons tout d'abord l'univers du marin pêcheur d'autrefois en vous proposant un portrait type avec ses aspects esthétiques, mystiques et religieux ainsi que son rapport fusionnel avec le milieu où il passe sa vie entière : le monde marin. Puis, dans un deuxième temps, nous comparerons tout cela à notre monde actuel et rationnel, car le marin pêcheur a bien évidemment évolué avec son temps aussi bien sur le plan matériel que sur les plans personnels et traditionnels. Et dans cette même partie, nous vous exposerons également ce fameux phénomène de patrimonialisation maritime qui grandi de jours de jours à travers l'expansion de la médiation culturelle en tout genre.
C'est d'ailleurs ce phénomène découvert au fil des pages de l'ouvrage d'Alain Cabantous, d'André Lespagnol et de Françoise Péron, intitulé Les Français, la terre et la mer, qui a fortement orienté notre choix géographique et thématique. Cette œuvre nous a poussés à essayer de comprendre ce phénomène tout en remontant jusqu'à ces traditions passionnantes et surprenantes.
[...] Plus tard, le travail se concentra sur la plage et son dynamisme. Malgré le fait que le riche passé des littoraux et même que le tourisme balnéaire contribua à la construction d'une véritable architecture littorale (villas balnéaires, phares, arsenaux, forteresses, etc.), les visiteurs se déplacent uniquement pour les loisirs liés à la mer, mais les actions pour cette architecture ne tardèrent pas à pleuvoir. À Dinard par exemple, tout près de Saint-Malo, on demande que ce patrimoine soit protégé et en 1993 on pouvait recenser 407 édifices classés, datant des années 1850-1936, soit 80% de la ville. [...]
[...] On parle alors de pêche à voile. Figure 2 : la Bisquine La goélette : C'est un navire à voiles aux formes élancées, elle sert mieux les vents, est plus simple à manier qu'un voilier. Son activité principale était le commerce du bois et du charbon du XVIe siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Figure 3 : la Goélette w Le chalutier : C'est le bateau le plus utilisé par les marins-pêcheurs, il traîne un filet en forme de poche sous la surface de l'eau, le chalut. [...]
[...] Ils font partis de la famille des nœuds d'œils. Ils sont très simples à défaire. Mais les nœuds marins permettent aussi de tendre les voiles d'un bateau. On compare aujourd'hui les ces nœuds a un art manuel très délicat Son rapport avec la mer Voici un extrait des Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand, il nous y décrit une vision générale des marins-pêcheurs de France au XVIIIe siècle. Figure 4 : Pêcheur en mer Aujourd'hui les marins-pêcheurs sont toujours des passionnés, mais avec la mondialisation leur vision de la mer est avant tout économique. [...]
[...] En 2001, elles atteignent le nombre de 715. Les musées maritimes, eux aussi remportent beaucoup de succès. Ils apparaissent en abondance sur nos côtes depuis ces 25 dernières années (en effet 105 musées sur les 173 de France ont été construits durant cette période). Vient alors le temps des festivals maritimes. Ce patrimoine entre enfin dans le monde de l'événementiel pour améliorer encore sa mise en valeur. Grâce à ce nouveau procédé, le patrimoine immatériel est également exploité et est présenté à un public plus large. [...]
[...] Les superstitions qu'ils perpétuent sont variées : Il y a la malédiction du vendredi. Pour ces hommes de la mer, il est de mauvais présage de quitter un port de pêche ou d'appareiller son navire au port un vendredi. En effet, il pourrait provoquer des accidents de bateaux Mais il y a aussi les lapins. Reconnus pour être un animal associé au domaine démoniaque, le lapin est très mal perçu par les pêcheurs. Autrefois, les hommes d'un équipage craignaient que les rongeurs mordent et rongent les cordages qui enchaînant les marchandises. [...]
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