Le nombre de mariages n'a cessé de diminuer depuis les années 70; cela s'explique par une libération des mœurs. En effet, la société de moins en moins chrétienne, la création de nouveaux types d'engagements tels que le PACS et le nombre important de personnes vivant seules ou en concubinage expliquent cette régression. Pour autant, le nombre de mariage en France reste conséquent et on assiste à de nouveaux types de mariage, le mariage événement que les mariés veulent gérer eux-mêmes. Il y a belle lurette qu'il n'y a plus besoin de se marier pour mener une vie de couple et avoir des enfants. Ce que célèbre le mariage désormais, c'est la réussite de l'union et sa reconnaissance publique, après quelque temps sinon quelques années de vie commune. Dans un monde souvent désenchanté, obsolète, le mariage reste un signe d'espoir essentiel pour chacun. Le mariage au fil des siècles fut tour à tour un moyen pour les familles de conclure des alliances ou, pour les jeunes gens, d'échapper à la pression familiale et d'avoir une vie sexuelle, ou encore une union obligatoire pour assumer une grossesse pas vraiment désirée... Aujourd'hui, la société a changé. On fait de longues études et on ne trouve pas forcément du travail, la sexualité est empreinte de liberté et contrôlée, on a des exigences affectives et intellectuelles... L'union libre, ils la vivent sans souci et en couronnent la réussite quand bon leur semble par un engagement officiel, joyeux et festif: le mariage.
[...] Dans tous les autres segments on retrouve toujours la même organisation. Ce sont toujours les grands magasins qui possèdent le monopole suivi par les petites boutiques spécialisées Les évolutions On assiste à une montée en puissance du marketing du mariage. Il y a une émergence de nouveaux besoins que l'offre essaie de combler. Les banques, weddings planners, les grands magasins et les salons du mariage s'adaptent aussi à cette évolution. Tout d'abord, En tout juste quatre ans l'industrie des wedding planners s'est envolée. [...]
[...] Chaque année cela représente de son chiffre d'affaires des galeries Lafayette. Pour diversifier les listes, le groupe a passé un accord de partenariat la filiale BHV (magasin de décoration, maison) Les tenues et accessoires des mariés représente aussi une part importante dans le CA des Lafayette mariage ainsi que les arts de la table même si on constate un régression depuis quelques années. Le Printemps listes d'un montant moyen de euros sont déposées au Printemps à Deux, soit du chiffre d'affaires du magasin. [...]
[...] Les salons du mariage Les salons du mariage regroupent tous les prestataires du mariage. De ce fait les futurs mariés peuvent organiser leurs mariages en 3 jours. Un salon se déroule par an et dans toutes les grandes villes de France. Des tables rondes sont organisées tous les 2 mois pour cerner les attentes de la cible salons représentés en France 16 départements concernés 1250 professionnels du mariage partenaires mariages annuels visiteurs accueillis 2000 salariés et 250 prestataires impliqués du marché du Mariage en France 35 Millions d'Euros de Chiffre d'Affaires global Il existe aussi d'autres acteurs comme les magazines, les bijouteries, les photographes, les musiciens, les banques et les agences de voyages. [...]
[...] Seul le secteur du tourisme s'adapte peu à peu à l'évolution de la société avec des offres pour les couples. La SNCF a ouvert la voie en 1997 avec des billets Découverte à deux. Air France a suivi avec l'offre “Evasion couple”. Pour que les marques prennent en compte l'image du couple, il faut qu'elles se sentent concernées, martèle Catherine Champeyrol. Et surtout, arrêtent de s'adresser à la “ménagère de moins de 50 ans”. Cela ne veut plus rien dire ! [...]
[...] Par contre des grandes enseignes spécialisées, comme Ikéa ou Habitat, innovent et se lancent dans la liste de mariage. Puis les petites boutiques souvent en centre villes vendent les tenues ainsi que les cadeaux pour les invités. Les grandes surfaces Auchan ou Géant, par exemple, propose désormais le service de la liste de mariage. Ces enseignes touchent une catégorie socioprofessionnelle différente de celle des grands magasins, peu préoccupée par l'image de marque. La valeur moyenne d'une liste est de euros. [...]
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