Sociologie, environnement, réchauffement climatique, effet de serre, GIEC Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat, opposition entre préservation et conservation, Seconde Guerre mondiale, prise de conscience générale, destruction des ressources, modernisation, environnement et santé, notion de développement durable, éco féminisme, société du risque, Environnemental Justice, mouvement social et scientifique, sociologie rurale, sociologie critique des pratiques culturelles, naturalisation, individualisation des rapports à l'environnement, modernisation écologique, notion réflexive, méthodologie de la sociologie de l'environnement, controverse entre réalisme et constructivisme, méthodologie analytique, interdépendance
L'environnement est un sujet bien vaste, mais qui prend de plus en plus d'ampleur ces dernières années, en particulier avec le phénomène du réchauffement climatique (principalement dû au rejet des gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone). Selon le rapport du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat, créé en 1988), la température de la planète devrait augmenter de 1,5°C d'ici 2030, ce qui avance de 10 ans leurs anciennes prévisions.
Ainsi, préoccupés, les individus s'intéressent et font de plus en plus attention à cet environnement.
Ce changement de pratiques a été en partie analysé par la sociologie de l'environnement, une sociologie née dans les années 1980-1990 et qui s'intéresse aux rapports que la population entretient avec l'environnement.
[...] Analyses sociologiques depuis le début des années 1990 La sociologie étudie les inégalités environnementales depuis le début des années 2000. Cela l'a amenée à étudier en parallèle la naissance de « nouveaux mouvements ». De plus, l'un des premiers ouvrages français sur la sociologie de l'environnement est le livre publié en 1985 par Cadoret, De la nature et l'environnement. Cette sociologie a alors été influencée dans ses débuts par la sociologie rurale (par exemple, avec La fin des paysans de Mendras) et la sociologie critique des pratiques culturelles. [...]
[...] En effet, les sciences du vivant étaient « là avant », ce qui amène des générations de sociologues différentes à devoir coopérer et donc, avec eux, des idées différentes. Apparaît alors une controverse entre réalisme (demandé aux sociologues par les chercheurs en sciences de la vie) et constructivisme, ainsi que des débats sur les différentes postures. En conclusion, depuis les années 1990, l'engagement des individus pour l'environnement devient plus affirmé. Les analyses sociologiques de cet engagement croissant donnent alors lieu à de multiples débats au sein de la sociologie de l'environnement, qui prend de plus en plus d'ampleur depuis ces années-là. [...]
[...] Enfin, les analyses démontrent surtout une différence entre les termes d'environnement et de nature. Une clarification a été faite depuis 1992 : l'environnement peut être considéré comme un concept tant que la nature est plutôt un terme concret. Cette différence permet donc de faire de l'environnement une notion réflexive. C'est dans et au cours de ces années qu'un véritable débat va apparaître entre les sociologues afin de prendre l'environnement comme un objet. Débats pouvant être étudiés au travers de la rupture épistémologique entre les méthodes de cette sociologie environnementale. [...]
[...] De plus, la méthodologie, qui est principalement analytique, de cette science s'inspire des travaux d'autres types de sociologie et d'autres domaines scientifiques. Ce qui donne lieu à un autre débat entre les chercheurs des sciences du vivant et ceux des sciences sociales, chacun défendant la légitimité de sa matière. De manière générale, c'est dans les années 1990 que l'environnement s'impose réellement comme un « objet », avec une idée d'interdépendance, pour la sociologie. [...]
[...] Enfin, dans les années 80, il y - selon Beck - une entrée dans l'ère de la « société du risque ». En effet, les préoccupations environnementales deviennent de plus en plus croissantes et une critique des politiques mises en place se fait. Ce qui amène au développement de courants émergents aux États-Unis et dans les pays du Sud. Principalement ce qui va alors s'appeler « Environnemental Justice » et qui recadre les problèmes environnementaux à partir des populations les plus vulnérables. C'est un mouvement aussi bien social que scientifique. II. [...]
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