M. Bloch dans « Des limites de l'actuel et de l'inactuel » commence par une question qui nous montre tout de suite l'aspect « critique » qu'il introduit dans ce traité. « Cependant pour ne pas expliquer tout le présent, faut-il croire que le passé soit inutile à son explication ? Le singulier est que la question, aujourd'hui, puisse se poser. ». Ainsi, M. Bloch pose les jalons de cette étude, et prend immédiatement et évidemment parti.
Il nous explique que pendant des siècles, le présent ne pouvait être expliqué que par le passé dans tous les esprits en citant Michelet « Celui qui voudra s'en tenir au présent, à l'actuel, ne comprendra pas l'actuel » ainsi que Leibniz « une réalité ne se comprend jamais mieux que par ses causes ». Mais « de nos jours », avec l'arrivée de « modernisme », la question tend à se poser. Il explique que les ingénieurs et autres hommes modernes, estiment que le passé n'est pas utile pour comprendre le présent. Il donne pour exemple le fait que pour réparer une dynamo la présence de Volta ou de ses idées ne sont pas nécessaires. Mais M. Bloch, continue à prendre parti en utilisant des mots tels que « boiteuse » en parlant d'une analogie que l'on fera entre ce type d'exemple et les grands problèmes humains. M. Bloch est donc contre cette idée, pour lui le présent à besoin du passé. Mais il explique que ce « courant moderniste » paraît déteindre sur les historiens eux-mêmes et les poussent à penser qu'il en est de même avec l'Histoire.
Il explique tout de même que certaines théories à ce sujet peuvent paraître plus sérieuses.
[...] Bloch va s'interroger sur le nom que l'on doit attribuer à la science des hommes dans le temps Cette science qui montre que la vie est utile à la mort. Pour l'auteur l'Histoire est le terme le plus approprié. Il va de plus énoncer le fait, qui peut nous paraître évident, qu'une vie humaine n'est pas suffisante à acquérir la connaissance universelle. Alors qu'un individu spécialisé pourra approcher de la connaissance universelle de sa discipline. Et plusieurs individus entre eux pourront acquérir une connaissance universelle. M. [...]
[...] Mais, lui-même montre des aspects qui peuvent paraître des impasses. Il continue donc avec une autre méthode : l'écrit. l'écrit facilite-t-il grandement, entre des générations parfois très écartées, ces transferts de pensée qui font, au propre, la continuité d'une civilisation. L'écrit à donc pour lui une place importante, car pour l'historien c'est une source qu'il peut comprendre et replacer dans un contexte historique. Malgré l'ancienneté de certains écrits et donc leur importance moindre dans l'explication de faits actuels, ils peuvent s'avérer très importants, comme certains personnages passés cité ici par Marc Bloch : Luther, Calvin, Loyola. [...]
[...] Cela peut paraître évident, mais, M. Bloch nous l'explique ici d'une manière certes, qui peut nous paraître simple, mais ces propos sont pourtant très perspicaces. Il ne faut donc pas avoir connu une période, un personnage pour en parler, mais juste connaître certaines choses simples de la vie : la victoire d'un peuple, la vie humaine, les sentiments Mais il y apporte tout de même quelques nuances en prenant l'exemple du mathématicien. M. Bloch nous éclaires sur la démarche d'étude de l'historien, et détruit quelque mythe. [...]
[...] Il relate des faits sur les étranges dessins des champs du nord de la France. En effet ces dessins étaient un problème pour les agriculteurs. Lorsque la décision fut prise d'arranger le problème, par méconnaissance de l'Histoire, cela n'a pas permis de réelles améliorations. C'est pourquoi il conclut les faits en disant que l'ignorance du passé ne se borne pas à nuire à la connaissance du présent ; elle compromet, dans le présent, l'action même. Ainsi il nous montre clairement les avantages qu'a la connaissance du passé, et les handicapes que peut nous apporter le passé si nous ne le connaissons pas. [...]
[...] Les écrits du passé nous paraissent ici donc une source incontournables et selon M. Bloch, le passé permettrai de comprendre l'actuel Il va montrer ensuite que, malgré ce que l'on pense, ce qui fait l'évolution humaine est quelque chose de plus long que quelques vies humaines. En effet, M. Bloch nous montre que les faits qui feront donc cette évolution pourront parfois traverser de nombreux siècles. Cela dépendra de l'importance du fait, de son degré de vérité, et d'impacts sur la société contemporaine à ce fait. [...]
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