Solidarité mécanique, solidarité organique, individualisme, conscience collective, division sociale du travail
Le lien social est le lien qui tisse des relations entre les individus d'une même société, mais qui relie également chaque individu de la société dans son ensemble ; c'est lui qui assure la cohésion, entendue comme l'état d'une société dont les membres sont relativement unis par des liens divers (politiques, économiques, etc.) et par une forme de solidarité censée garantir la participation de chacun.
Ce lien revêt donc différentes formes : il est de nature politique (civique), économique ou encore social. Le lien politique est souvent représenté par le concept de citoyenneté, qui fonde l'appartenance des citoyens à la nation française.
[...] Le lien social Qu'est-ce que le lien social ? Le lien social est le lien qui tisse des relations entre les individus d'une même société, mais qui relie également chaque individu de la société dans son ensemble ; c'est lui qui assure la cohésion, entendue comme l'état d'une société dont les membres sont relativement unis par des liens divers (politiques, économiques, etc.) et par une forme de solidarité censée garantir la participation de chacun. Ce lien revêt donc différentes formes : il est de nature politique (civique), économique ou encore social. [...]
[...] Durkheim, dans De la division du travail social (1893), va précisément montrer comment le lien social va se maintenir dans les sociétés modernes marquées par l'individualisme et donc se transformer au cours de leur évolution. De la solidarité mécanique à la solidarité organique Pour Émile Durkheim, l'évolution des sociétés est marquée par le passage d'un type de solidarité à un autre : les sociétés traditionnelles sont pour lui marquées pour une solidarité dite mécanique et les sociétés modernes par une solidarité dite organique. [...]
[...] Il existe une certaine homogénéité morale et sociale au sein de ces collectivités. Dans ce type de société, la sanction collective est forte. C'est donc la pression du groupe qui s'impose face à l'individu, ce qui amène un fonctionnement de type communautaire, dans lequel l'action individuelle est guidée par la collectivité. Néanmoins, les sociétés modernes, industrielles, sont dominées par une solidarité de type organique : l'élément central qui provoque ce changement de lien social est la division sociale du travail qui entraine une différenciation des individus. [...]
[...] Ceux-ci exercent en effet des fonctions différentes au sein de la société, et sont, à ce titre, complémentaires. Cette complémentarité rend les individus interdépendants, ils ont besoin les uns des autres. Si la division du travail permet et maintient la cohésion sociale à travers une interdépendance des individus, dans le même temps, les individus sont progressivement reconnus comme des sujets : la conscience individuelle domine sur celle du groupe. Dans ce type de société, l'individu est libéré de la pression du groupe : on a une différenciation des comportements, des fonctions, qui permet à chacun de s'épanouir de façon quasi autonome. [...]
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