Durkheim, division sociale du travail, Karl Marx, Becker, classes sociales, cohésion sociale, intégration sociale, stabilité sociale, exclusion
Les sociétés se définissent comme un ensemble d'individus appartenant à une même entité. Toutefois, à l'intérieur de cette société existent « des sociétés ». Ainsi, les liens qui s'établissent entre les individus créent ce qui est appelé le lien social. Ce lien connaît des définitions plurielles et serait la conséquence de plusieurs facteurs qui seront étudiés à l'aune des théories sociologiques, au fil des époques sociales.
[...] La fonction de socialisation est de plus en plus partagée par des agents extérieurs comme les crèches ou les écoles en général. En conclusion, on peut donc dire que l'exclusion est un processus cumulatif. C'est-à-dire qu'il résulte de plusieurs facteurs. Le chômage, par exemple, entraîne une perte du statut social, et donc une perte du revenu. Ce qui peut entraîner une perte du logement, et faire qu'une personne devienne SDF. Le chômage entraîne aussi une perte de la protection sociale, et donc une exclusion des soins. Ce phénomène d'exclusion entraîne une moindre cohésion familiale, et donc un isolement des individus. [...]
[...] Qu'est-ce que le lien social ? Les sociétés se définissent comme un ensemble d'individus appartenant à une même entité. Toutefois, à l'intérieur de cette société existent « des sociétés ». Ainsi, les liens qui s'établissent entre les individus créent ce qui est appelé le lien social. Ce lien connaît des définitions plurielles et serait la conséquence de plusieurs facteurs qui seront étudiés à l'aune des théories sociologiques, au fil des époques sociales. La division sociale du travail est à la source du lien social selon l'analyse d'Émile Durkheim C'est en 1893 qu'émerge cette notion de division sociale du travail. [...]
[...] Ainsi, chaque membre du groupe intériorise les règles du groupe sans qu'une institution soit nécessaire pour les faire respecter. Les règles sont dites tacites. Le contrôle social est effectué par l'ensemble du groupe. Le contrôle est lui aussi implicite. Il s'agit d'un contrôle social informel. À partir du dix-huitième siècle, on assiste à la montée de l'individualisme et le lien communautaire ne peut plus être fondé sur la solidarité mécanique. Il faut reconstituer la solidarité entre les hommes. Le moyen, c'est la division sociale du travail. C'est alors une solidarité organique. [...]
[...] Lorsqu'elles commencent à s'atténuer, on constate une homogénéisation des classes sociales, une moyennisation de la société. Comme l'explique Becker, les inégalités sont verticales. Il existe toutefois des possibilités d'ascension dans la société vers le haut ou vers le bas de l'échelle. Il s'agit alors de faire partie des « in ». Néanmoins, les « out » existent en contrepoint. Ce sont les exclus, qui ne connaissent pas d'ascension sociale et restent à un niveau horizontal. Dans ce système, la pauvreté y est donc résiduelle, c'est-à-dire en voie d'extinction. [...]
[...] Les inégalités sont devenues horizontales les « out » tels que les appelle Becker forment les marginalisés. On constate aussi une démobilisation politique et syndicale et cette désocialisation entraîne une anomie. Pour Durkheim, cela peut même conduire jusqu'au suicide. La délinquance s'accroît. À noter que la délinquance n'est pas la déviance. Cela entraîne aussi la constitution de sous-culture marginales. Pour rappel, une sous-culture se définit comme un ensemble d'individus ayant les mêmes modes de vie, des individus qui choisissent même leurs modes de vie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture