Faut-il reconnaitre légalement la pratique de l'euthanasie ?

Résumé du document

Dossier réalisé dans le cadre d'un cours d'Ecjs.
Noté par le professeur : 16/20.

Thème : La pratique de l'euthanasie.

Extraits

[...] Dans les "contre" on retrouve des gens, comme moi, qui pensent que cette pratique ne procure en rien une mort digne et que la légaliser n'aurait que des inconvénients. Mais je comprends que devant une atroce souffrance, des médecins donnent au malade une dose de médicament pour abréger ses douleurs. Mais quand les gens disent qu'il y a acharnement thérapeutique, je ne comprends pas. Il ne faut pas prendre les services de soins palliatifs pour de l'acharnement thérapeutique. Ils visent à préserver la meilleure qualité de vie du malade jusqu'à la mort. Et quand les gens disent que les soins des malades coûtent cher, cela m'indigne également. [...]

[...] Nul ne peut disposer de la vie d'une personne. Les réponses aux arguments adversaires sont difficiles et parfois ambiguës. Mais elles ne doivent pas être résumer dans un texte de loi. L'euthanasie active, la mise à mort, n'est pas la bonne réponse. Elle est trop simple. N'est - elle pas plutôt une réponse que se font certaines personnes à elles-mêmes, en bonne santé, pour s'éviter de regarder en face le spectacle de la mort des autres, tout en se donnant bonne conscience ? [...]

[...] C'est la rencontre entre "le cœur et le raison" qui est tellement redoutée. Côté cœur, ce vieillard qui, petit à petit, s'isole du monde, s'enfonce dans la folie et qui fait pitié; côté raison, l'économie bien sûr ! Soigner ce vieillard incurable et qui va mourir coûte cher . Tous ceci est vraiment inacceptable ! * Conséquences d'une éventuelle légalisation de l'euthanasie Tout d'abord, je pense que l'euthanasie légalisée, c'est l'euthanasie obligatoire. Prenons l'exemple d'un malade qui, lorsque son aspect physique se dégrade, lorsqu'il devient dépendant des autres pour des actes simples de la vie quotidienne, risque de ressentir une gêne vis à vis des autres. [...]

[...] Tous cela dans le but de pouvoir aider les gens, qui sont dans la souffrance et dans la dernière phase de leur vie, à mourir dignement. Quant au fait que l'homme est libre de décider s'il doit vivre ou mourir, les avis divergent car les malades ne sont pas toujours en état de pendre des décisions. Certaines personnes disent aussi qu'il serait bien de légaliser la pratique de l'euthanasie et que c'est faisable car certains pays l'ont fait. En effet, les Pays-Bas, l'Australie du Nord, les Etats-Unis . ont admis une euthanasie réglementée. [...]

[...] Propositions Mes propositions, à vrai dire, il n'y en a pas beaucoup. En effet, à part développer les centres de soins palliatifs, je ne vois pas vraiment ce qu'on pourrait faire d'autre. Le développement des services de soins palliatifs conduirait à garder le contact entre le malade et sa famille. Je pense qu'on ne peut pas légaliser l'euthanasie car pour cela il faudrait pouvoir juger les douleurs pour savoir si on peut ou non euthanasier le malade. Or, ceci est impossible: on n'écrit pas la souffrance dans un code de loi. [...]