Jusqu'où peut-on accepter les différences?

Thèmes abordés

Laïcité - loi de 1905 - port du voile - discrimination - république - révision de la loi de 1905 - concordat - principe de laïcité - citoyen et citoyenneté -

Résumé du document

Toute société politique est diverse. Elle réunit, par définition, des populations dont les origines historiques, les convictions religieuses et les conditions sociales sont différentes. La République reconnaît aujourd'hui ces particularismes et organise leur gestion.

La citoyenneté n'implique pas que les individus abandonnent leurs identités particulières ou leur volonté d'affirmer leur fidélité à un passé historique particulier et à des croyances religieuses particulières. Tout au contraire, elle garantit que ces manifestations puissent se faire librement, à condition que soient respectées les lois qui organisent les libertés publiques.

Cependant, jusqu'où peut-on accepter ces différences ?

Dans une République, beaucoup de libertés sont ainsi exprimées. Mais il existe encore quelques inégalités. Ainsi, la France, d'après la Constitution de 1958, se dit « indivisible, laïque et sociale ».  Or, la crise des banlieues, le débat sur l'immigration ou encore le débat sur le financement des mosquées sont dus à la religion. De plus, la France affirme avoir qu'une seule langue, et cependant il
en existe vingt langues différentes répertoriées en France et dans les DOM-TOM.

Certains français ne considèrent plus la République française comme République non laïque : la citoyenneté est, pour eux, une volonté de vivre ensemble et ceci n'est plus respecté par la France

La loi de 1905 sur la laïcité est un sujet d'actualité qui est très souvent remis en question. En 2005 a eu lieu la commémoration du centenaire de cette loi a permis à certaines commissions juridiques de réétudier la loi pour étudier les discriminations qui ont lieu dans la République Française.

Nous étudierons tout d'abord comment le principe de laïcité est exprimé dans la République Française puis nous verrons les limites de ce principe avec également le problème du port du voile.

Extraits

[...] Ainsi, la laïcité n'est pas encore fixée dans toute la France et ses DOM- TOM et n'est pas bien définie puisque l'Etat accepte certains faits d'une religion mais pas d'une autre. La laïcité doit de même prendre en compte de la naissance grandissante de d'autres religions et se calquer à elles. La Loi de 1905, sur la laïcité, doit, par conséquent, non pas être modifiée par petit bout, mais être entièrement révisée pour qu'elle corresponde enfin à la société d'aujourd'hui. [...]

[...] Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l'article 3. da ns le continuement du Concordat La loi de 1905 séparation de l'Eglise de l'Etat mais surtout rompre avec le système concordataire ; réduire l'influence de l'Eglise catholique (qui était alors aussi puissante que l'Etat) ; divorce entre l'Etat et l'Eglise ; Ainsi, d'après l'article Premier de la loi de 1905, La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public. [...]

[...] assure la liberté de conscience comme on peut le noter dans l'article Premier de la loi de 1905, La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public. , le pluralisme des religions, la liberté de culte ; dans la vie quotidienne permet aux autres religions de se développer librement ; liberté de pensées et d'opinions ; Mais qui cependant a des limites . Faut-il réviser la loi de 1905 i-une loi pas établie sur tout le territoire 7 différents régimes culturels :Alsace-Moselle, Guyane et 5 en Outre-Mer ; la loi de 1905 ne s'est établie qu'aux territoires pour lesquels le Concordat ét ait en vigueur ; exemple de l'Alsace-Moselle : rémunération par l'Etat de certains ministres des cultes traditionnels et les évêques de Metz ou de Strasbourg sont ainsi rémunéré par l'Etat, l'existence de l'enseignement religieux dans les écoles publiques, délimitation du fait religieux ambigü qui n'est malheuresement plus valable dans la societe d'aujourd'hui trop de fois modifiée(En effet, cette loi a évolué depuis le début du siècle : Révisée précisément treize fois comme en ou encore récemment en 2000 et en 2005, la loi ne correspond plus malheureusement à celle d'origine ; Jusqu'où délimite-on le fait religieux ? [...]

[...] Elle réunit, par définition, des populations dont les origines historiques, les convictions religieuses et les conditions sociales sont différentes. La République reconnaît aujourd'hui ces particularismes et organise leur gestion. La citoyenneté n'implique pas que les individus abandonnent leurs identités particulières ou leur volonté d'affirmer leur fidélité à un passé historique particulier et à des croyances religieuses particulières. Tout au contraire, elle garantit que ces manifestations puissent se faire librement, à condition que soient respectées les lois qui organisent les libertés publiques. Cependant, jusqu'où peut-on accepter ces différences ? Dans une République, beaucoup de libertés sont ainsi exprimées. [...]

[...] De plus, la France affirme avoir qu'une seule langue, et cependant il en existe vingt langues différentes répertoriées en France et dans les DOM- TOM. Certains français ne considèrent plus la République française comme République non laïque : la citoyenneté est, pour eux, une volonté de vivre ensemble et ceci n'est plus respecté par la France La loi de 1905 sur la laïcité est un sujet d'actualité qui est souvent remis beaucoup en question. En 2005 a eu lieu la commémoration du centenaire de cette loi a permis à certaines commissions juridiques de réétudier la loi pour étudier les discriminations qui ont lieu dans la République Française. [...]